Par La Rédaction
Depuis quelques jours, une nouvelle zone d’ombre vient épaissir le mystère autour de l’affaire : l’identité réelle de celui que l’on surnomme « Balthazar de Port-Bouët » reste incertaine, confuse et sujette à controverses. Tantôt présenté comme Kouamé N’Zian, opérateur économique originaire de Bondoukou, connu pour ses ambitions politiques locales et ses liens avec certains réseaux fonciers ; tantôt désigné comme Ali Mara, proche collaborateur de Cissé Lassana, cadre RHDP bien implanté dans la commune. Deux noms, deux profils, mais une même réputation sulfureuse.
Ce flou alimente les spéculations. Certaines sources affirment que le surnommé « Balthazar de Port-Bouët » cacherait une double identité soigneusement entretenue pour opérer dans plusieurs cercles à la fois — politique, économique, religieux — selon les circonstances et les intérêts du moment.
La confusion est telle que même les démentis publiés récemment, censés lever l’ambiguïté, ont fini par renforcer l’hypothèse d’un homme aux visages multiples, usant de son réseau pour se fondre dans différents espaces d’influence. Loin d’apaiser les tensions, ces contradictions ont ravivé la méfiance d’une population en quête de vérité.
Dans une commune comme Port-Bouët, en proie à des enjeux fonciers, politiques et économiques majeurs, cette affaire soulève une question cruciale : qui est vraiment “Balthazar” ? Et jusqu’où s’étendent ses ramifications ?
La lumière doit être faite sur cette double identité présumée. Non seulement pour des raisons de justice, mais aussi pour restaurer la confiance dans la gouvernance locale. Car derrière ce pseudonyme devenu célèbre pour de mauvaises raisons, c’est peut-être tout un système d’influence et de manipulation qui s’est construit à l’abri des regards.
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