« A Mankono, le rattrapage infrastructurel sera le bienvenu » selon Tambla Vagbama

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Président de la  fédération des mutuelles du département de Mankono  Tambla Vagbama, dans le cadre de la visite du chef de l’Etat dans la région du Béré  nous a présenté le  diagnostic de cette région.

Quelle est la particularité que cette visite revêt pour vous ?

Nous  inscrivons cette visite du président sous le sceau de la renaissance et de vœux exaucés parce que cela faisait partie de nos vœux  les plus chères lorsque nous prions. Pour nous, c’est le seul chef lieux de région où tout est à faire. Voyer vous, à chaque soixante kilomètre de Mankono, il n’y plus de bitume. Si vous passez par Bouaké, arrivé à Tiénegoué, le bitume fini à 59 km de Mankono, si vous passez par Bouaflé, arrivé à Zuenoula qui est 60 km, le bitume s’arrête, pareil quand vous passez par Daloa, juste après Séguéla, encore à 60 km il, le bitume s’arrête. Du côté nord, après Boundiali, il n’y pas de bitume pour rallier Mankono sur une voie de 200 km. Nous sommes donc enclavés alors que la route précède le développement. C’est le seul chef-lieu de région où il n’y a pas de tribunal, le seul chef-lieu de région où il n’y a pas de bloc opératoire ni de cabinet dentaire. C’est le seul chef-lieu de région où il n’y a même pas de banque ce qui fait que les fonctionnaires qui y sont, sont en insécurité car ils sont obligé de sortir de la région pour aller chercher leur salaire et s’exposent à des agressions à leur retour. Aussi, la trésorerie régionale de Mankono se retrouve délocalisée à Séguéla. C’est pourquoi, nous disons que  le seul qui peut sauver Mankono, en dehors de Dieu  c’est le président Ouattara. Nous notons déjà qu’il a fait des choses extraordinaires ailleurs, Mankono c’est chez lui et il fera la même chose chez nous. C’est en cela que je dis que son arrivée chez nous, c’est la renaissance, le salut.

vous entendre, on a l’impression que Mankono a besoin d’un plan Marshall, est le cas et  quelle sera l’apport des élus et cadres locaux en dehors de ce que le président  fait ?

En toute chose, il faut une vision car le développement est un acte de conception. Dieu merci, la division inutile, puérile et stérile qui minait la région s’est  estompée avec l’arrivée du président Ouattara. Je pense que les élus gagnerais à réunir toutes les compétences, à associer toutes les intelligences à la construction de la région. Le tableau peu reluisant que nous constatons n’est pas le fait de l’Etat mais plutôt des élus qui ont une dotation budgétaire  et ils peuvent mettre à contribution les populations. Malheureusement, Mankono est une consternation de compétence. Je suis président de la fédération des mutuelles de développement et je connais la kyrielle de cadres que nous avons. Seulement, il faut les mettre à contribution, il faut les associer pleinement, à la chose du développement et ils vont s’y atteler. Avec l’arrivée du président, la cohésion naissante, j’espère qu’ils vont la capitaliser. JEAN Paul Sartre disait à cet effet tout n’est pas de savoir ce qu’on a fait de nous mais ce que nous avons fait de ce qu’on a fait de nous. Il faut donc capitaliser cette cohésion et nous sommes prêts à aller à l’émergence. Car  l’émergence suppose que  nous soyons à  un niveau de développement que nous n’avons pas encore atteint.

Comment pouvez-vous expliquer le fait que Mankono baigne dans cette léthargie ?

Vous savez,  Dieu a dit dans le Coran, je ne change l’état d’un peuple que si ce peuple change ce qu’il a en lui. Il y a des causes endogènes et des causes exogènes. Les causes exogènes sont par exemple le fait que personnes ne puisse mettre le bitume, ni construire un tribunal car cela relève du gouvernement dans la mesure où le bitume coute extrêmes chers, nous n’avons pas bénéficié de l’appui gouvernemental. Mais qu’est-ce que nous avons fait pour imposer ou attirer l’appui gouvernemental ? Cette cause exogène peut avoir un socle endogène. On aurait  exprimé suffisamment notre rejet ou notre oublie. Le rattrapage à tous son sens pour Mankono car il s’agit de rattraper le retard accusé par rapport aux autres régions. Combler ce retard n’est pas mauvais et il ne faut pas s’en offusquer car il y ‘ a un sérieux retard à combler. Nous devons rattraper notre retard. Construire un tribunal est aussi une cause exogène. Il n’e pas de bloc opératoire alors que Mankono est commune depuis des lustres. Il faut aller vers les apports extérieurs et cela est une conception. Jusqu’à ce jour, la mairie est le siège du PDCI, ce n’est pas  l’état.  Il faut utiliser les dotations budgétaires. Que les fils du Béré sorte de l’orgueil et se donne la main pour réussir le développement.

Que symbolise fait que le président prie chez vous ?

Vous savez, le nom du président déjà mobilise. Voyez-vous, la cohésion est née dès qu’il a décidé de nous rendre visite. Il a choisi de faire la prière à Mankono et cela pour des raisons historiques. Au regard du passé, nous avons représenté le lit du savoir islamique avec des centres universitaires islamiques dans le temps, l’échange du savoir entre Kong et Mankono au 17 e et au 18 e siècle et il y’a des documents de l’histoire qui le prouve. Maintenant il a choisi de faire une nuit à Touba, au regard de ces relations avec des personnalités de cette région. Ensuite Séguela étant le chef-lieu du district, il passe le plus grand temps là-bas  et Mankono,  pour la prière et cela transcendent tout. C’est donc un honneur indescriptible pour nous. C’est une alliance entre Kong et Mankono. Nous ne pouvons pas prier à Mankono avec un cœur dépoussiéré  pour Alassane Ouattara  et pour la cote d’ivoire sans que Dieu n’exauce. Car DIEU nous demande de l’appeler et nous répondra.

Ys Cazola

Lementor.net

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