Depuis le jeudi 26 décembre 2019, le Procureur de la République, Adou Richard, a présenté à la presse et à la communauté nationale et internationale, les preuves d’un projet de déstabilisation du régime actuel par Guillaume Soro, ancien Président de l’Assemblée Nationale (PAN), de Côte d’Ivoire.
La réaction d’Affousy Bamba, proche collaboratrice du l’ancien (PAN), à la suite de cette présentation des preuves, à travers des documents (photos et audio), accablant l’accusé, reconnait l’existence de cette bande sonore, en affirmant qu’il date de 2017. Une sortie qui s’apparente aux yeux de tous comme un aveu.
La situation se présente-t-elle aujourd’hui, comme du pain complètement mouillé dans lequel Guillaume Soro se trouve. Car, il est l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui a aussi lancé Interpol à ses trousses.
Et pourtant, l’accusé n’a pas manqué de conseils depuis son divorce d’avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) pour éviter un tel sort. Des appels à un retour dans cette famille lui ont été lancés, lui indiquant qu’il faisait fausse route. Le plus illustre des Ivoiriens, le Président de la République (PR), Alassane Ouattara, n’est pas resté en marge. Il était parmi les premiers à déconseiller cette aventure à son fils, Guillaume Soro.
Le dernier appel en date a été lancé par le ministre Sidiki Konaté, en charge du département de l’artisanat. Récemment, à Ferkessédougou, la terre natale de Guillaume, il a tendu la main à celui avec qui, il fut un des proches collaborateurs et un ami. Devant ses parents, il a lancé cet appel : « Je demande à Guillaume de revenir au Rhdp. C’est au Rhdp que se trouve sa sécurité et son avenir ». Le ministre Sidiki Konaté a exhorté ses parents à le dissuader à suivre cette voie.
L’ambition présidentielle ayant pris le dessus. Il accusé aujourd’hui, avec des preuves à l’appui des faits graves. Et la situation se présente sous d’autres angles encore plus compliqués pour l’enfant de Ferké.
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