Le Rdr a besoin de vitalité et les langues se délient de plus en plus pour l’affirmer. Un de ses illustres cadres, Adama Bictogo, a relancé le débat le vendredi 19 juillet 2013 à Agboville, à la faveur d’un meeting improvisé au siège de son parti où il était venu offrir plusieurs tonnes de sucre à ses militants. «Le Rdr a un besoin de restructuration qui doit se faire de la base au sommet et qui s’impose à tous», a indiqué l’ex-ministre de l’Intégration Africaine dans le premier gouvernement d’Alassane Ouattara. M. Bictogo a déclaré sans faux fuyants qu’il est bon, aussi bien au sommet qu’à la base, «que les élus, les personnes choisies par le président, soient des personnes qui bénéficient d’une certaine légitimité historique, d’une légitimité tout court». Bictogo assure qu’il y va de l’autorité de cette personnalité. «Le Rdr, dans sa dynamique de réélection d’Alassane Ouattara en 2015, a besoin d’insuffler un nouveau dynamisme dans le parti», a insisté le député d’Agboville-commune. Il a appelé à la restructuration qui doit toucher toutes les structures du parti présidentiel, puisqu’il dénonce une «responsabilité collective». «Nous devons affirmer notre ouverture à tous et nous inscrire dans une dynamique», a-t-il conseillé. Adama Bictogo soutient que dès lors que la restructuration s’impose à tous les niveaux de structures du parti, il est nécessaire de donner la chance à tous. «Il faut que des personnalités se révèlent», poursuit Bictogo, qui assure que l’on peut être dans le même parti, être au même poste, demeurer efficace et donner toute sa compétence au Rdr. Selon lui, au-delà des élections, il s’agit d’un consensus dans le comportement. Il souhaite donc que tous les postes soient électifs, car il y va de l’autorité de celui qui va diriger. Parlant du choix des futurs délégués départementaux, Adama Bictogo a encouragé le Rdr à opérer des choix de personnalités qui se doivent d’épouser les réalités de la localité. «Il doit bénéficier d’une légitimité historique dans le parti, mais aussi avoir un esprit ouvert vers les autres formations politiques»,a recommandé l’ancien ministre. Le »diamant noir », comme l’appellent ses amis, a invité les cadres du Rdr à se révéler et la direction, à donner la chance aux personnalités compétentes. «Au delà des clivages, le Rdr doit être un parti ouvert à l’extérieur», a conclu le député d’Agboville-commune, qui a précisé qu’il n’est nullement candidat au poste de délégué départemental
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