Par CB
Les rideaux se lèvent ce samedi sur la 27e édition de l’Afrobasket féminin, avec une promesse de spectacle, de revanche et de surprises. Vingt-huit rencontres sont programmées sur les parquets du Palais des Sports de Treichville, théâtre d’un tournoi continental qui oppose 12 nations, parmi lesquelles de grands favoris mais aussi des outsiders en pleine ascension.
Nigéria : la dynastie en marche
Imbattables depuis 2015, les D’Tigress du Nigeria entament la compétition avec le statut d’ultra-favorites. Déjà quadruples championnes consécutives, elles visent un cinquième titre qui leur permettrait de rejoindre le Sénégal au sommet du palmarès continental avec 11 trophées. Sous la conduite de la jeune technicienne Rena Wakama, la sélection nigériane, invaincue depuis 24 matchs dans la compétition, devra toutefois rester vigilante dans un groupe D partagé avec le Rwanda et le Mozambique.
Sénégal et Mali : l’heure du réveil ?
Finaliste malheureux des trois dernières éditions, le Sénégal espère briser la malédiction et renouer avec la gloire. Les Lionnes, en quête d’un premier sacre depuis 2015, misent sur une nouvelle génération menée par Yacine Diop, soutenue par l’Américano-Sénégalaise Cierra Dillard. Logées dans le groupe C avec l’Ouganda et la Guinée, elles devront dominer sans faux pas.
Autre prétendant sérieux, le Mali espère transformer ses podiums récents en or. Un seul titre en 2007 figure à son palmarès, malgré une régularité impressionnante. Emmenées par Sika Koné, la pépite des Washington Mystics, les Aigles Dames forment un groupe jeune, talentueux et déjà rompu aux joutes africaines à travers les sélections U16 et U18. Le duel face au Cameroun, dans le groupe B, s’annonce décisif.
Côte d’Ivoire : l’ambition d’un podium historique à la maison
Pays hôte de cette édition, la Côte d’Ivoire nourrit de grandes ambitions. Portées par un public acquis à leur cause, les Éléphantes entendent franchir un cap historique. Meilleure performance à ce jour : une quatrième place en 2009. Avec la capitaine Kariata Diaby à la manœuvre et le technicien français Stéphane Leite aux commandes, l’équipe ivoirienne vise le podium. Un défi de taille dans un groupe A relevé.
Nations montantes : attention à la surprise
Parmi les équipes à surveiller de près, l’Ouganda revient avec l’expérience de deux participations consécutives. Vainqueures du Sénégal lors des qualifications 2023, les Gazelles rêvent d’un nouvel exploit. Quant au Rwanda, demi-finaliste en 2023 à domicile, il compte bien confirmer ses progrès en affrontant notamment le Nigéria.
L’Angola, double champion d’Afrique (2011, 2013), veut tourner la page d’une édition 2023 décevante. Le retour d’éléments clés comme Italee Lucas pourrait relancer la machine dans un groupe A ouvert. Autre formation ambitieuse : l’Égypte, qui a gravi neuf places au classement continental en dix ans, passant de la 14e à la 5e position.
Débuts attendus du Soudan du Sud, espoirs persistants pour le Cameroun
Les Bright Starlets du Soudan du Sud feront leur toute première apparition dans le tournoi. À l’image de leurs homologues masculins, elles espèrent marquer les esprits et bousculer la hiérarchie. De son côté, le Cameroun vise un premier podium à l’extérieur, avec un groupe hybride composé de talents locaux et expatriés.
Guinée et Mozambique : des défis contrastés
La Guinée, dernière nation au classement FIBA Afrique, veut créer la surprise dans le groupe C. Forte de sa qualification en quart de finale en 2023, l’équipe dirigée par Malick Koné espère rééditer l’exploit. Le Mozambique, de son côté, reste fidèle au rendez-vous des quarts depuis 12 éditions, mais court toujours après un premier titre, après trois finales perdues.
Le spectacle peut commencer
Entre soif de confirmation et rêves de consécration, cette édition de l’Afrobasket féminin s’annonce comme l’une des plus relevées de la décennie. Les regards sont tournés vers Abidjan, où la passion du basketball féminin promet de faire vibrer le continent.
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