Le Burkina Faso est une nouvelle fois frappé par la violence des groupes armés terroristes (GAT). Le 8 octobre 2024, une attaque sanglante a été menée contre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) burkinabè sur l’axe Boulsa-Piéla, dans la région du Centre-Nord. Selon des sources sécuritaires, l’attaque a causé la mort d’au moins 18 soldats, en plus de lourds dégâts matériels. Les assaillants ont emporté des armes, des munitions et des véhicules militaires, témoignant de la gravité de cette embuscade.
L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), une organisation terroriste affiliée à Al-Qaïda. Dans une vidéo publiée peu après l’assaut, le JNIM a montré qu’il avait pris le contrôle du détachement militaire, confirmant l’ampleur de l’opération. Les images diffusées par le groupe ont choqué l’opinion publique et renforcé les inquiétudes quant à la sécurité des zones rurales.
Des rapports indiquent que l’unité militaire basée à Boulsa avait défié les terroristes quelques jours avant l’attaque, dans un audio qui circulait sur les réseaux sociaux. On y entendait les soldats affirmer qu’ils attendaient les terroristes “de pied ferme”. Ce défi semble avoir été pris au sérieux par les assaillants, qui ont riposté avec violence.
Cette attaque rappelle la complexité et la gravité de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, où les groupes armés continuent de mener des offensives meurtrières, malgré les efforts des forces nationales pour sécuriser le territoire. L’opinion publique burkinabè est aujourd’hui en deuil, tandis que les autorités réfléchissent à de nouvelles stratégies pour répondre à cette menace persistante.
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