Apres les élections présidentielles qui se sont soldées par la victoire de Roch Christian Kabore, que l’on dit favorable à une amitié renforcée avec Abidjan, le Burkina Faso n’est pas encore sorti de l’auberge. Et pour cause ? L’ex lieutenant-colonel subitement devenu général dérange. Selon des observateurs, la transition risque de laisser au président élu une suite de problèmes qui risquent de miner son travail durant son mandat.
Ainsi des voix autorisées se font entendre depuis les casernes quant à la nomination de l’ex commandant adjoint de la RSP au grade de General. Le chef d’état major ne cache pas son désaccord ainsi que certains autres officiers de l’armée des hommes intègres. Zida général est une atteinte à l’étique de travail, de probité et de mérite de l’armée de leur pays. Ce dernier selon eux a sauté des étapes importantes dans sa désignation en tant que Général de division. A y voir de près, des observateurs trouvent cette « récompense » démesurée. Du coup, ceux qui ont libéré Zida et Kafando des mains du RSP, se disent lésés et mériteraient aussi une attention tout aussi particulière de la part de la république. Ils ne se gênent pas dans les casernes pour se faire entendre. Qu’est ce qui a pu justifier un tel parachutage du grade de Lieutenant – colonel à celui de général de division sans même faire ses armes à celui de général de brigade ? Le temps nous le dira.
Apres avoir été bombardé au poste de général de division, l’homme fort de Ouagadougou semble avoir entamé une série de bras de fer avec les nouvelles autorités. Au titre de ces chantages se trouve en bonne place la revendication de Zida d’être muté en Europe comme attaché militaire. Cette situation agaçante, aurait en plus de la nomination, alourdit l’atmosphère dans les casernes. Du coup, les hommes du nouveau président auraient conseillé le report de l’investiture du 22 au 29 tout en espérant convaincre l’ex garde de corps de Blaise Compaoree de se mettre à la disposition des nouvelles autorités simplement.
A cela, l’attitude pro-Abidjan de Roch laisse le « général » dans une mauvaise posture. Lui qui a entretenu de mauvais rapports d’avec ces anciens amis Ivoiriens. Lui-même ne s’en cache pas. Il compte de nombreux amis dans le système politique Ivoirien. Des observateurs se rappellent encore ses visites à Bouake alors fief de la rébellion Ivoirienne. Zida. Un autre Gbagbo ? Toujours est il que le coup des « écoutes téléphoniques » laisse transparaitre, après les derniers éléments, que Zida en est le maitre penseur. Selon des sources aux états Unis, pour réussir son coup, Zida a fait appel à un animateur Radio. L’animateur du nom d’Yves Bambara de nationalité Burkinabé aurait été central dans cette cabale. Ce dernier aurait transmis la bande audio à Matt Bouabre qui s’est chargé d’en faire une large diffusion que nous connaissons tous. En fait, cette bande audio est une « vraie fausse » bande audio travaillée par les sons de Zida et réceptionnée par Yves Bambara qui s’était rendu au Burkina Faso pour la besogne. Deux pasteurs dont nous taisons les noms, à ce stade, sont aussi impliqués depuis la Cote d’Ivoire. Cette affaire qui semble cacher bien d’autres révélations s’avère être un véritable boulet au pied de Roch Kabore. Lui dont le père et le président Ouattara partagent de nombreuses années d’amitié. Zida peut il compromettre cette révolution Burkinabé en demandant et obtenant plus qu’il en faut ? Le temps nous situera.
La rédaction
Lementor.net
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