Face à ce qu’il considère comme une série d’entraves à ses droits civiques et politiques, Cheick Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA et candidat à la présidentielle d’octobre 2025, a porté son dossier devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.
Estimant que les juridictions ivoiriennes ne lui offrent plus de recours effectif pour faire valoir ses droits, l’ex-banquier international s’est tourné vers l’organisme onusien chargé de veiller au respect du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. La Côte d’Ivoire, qui a ratifié le Pacte en 1992 et son protocole facultatif en 1997, reconnaît la compétence du Comité pour recevoir les plaintes individuelles.
Cette initiative marque une étape majeure dans le bras de fer qui oppose l’ancien directeur général de Credit Suisse à certaines institutions judiciaires nationales, qui, selon ses soutiens, multiplient les obstacles à sa participation à l’élection présidentielle.
Dans un communiqué, le PDCI-RDA affirme que cette démarche est conforme à la Constitution ivoirienne, qui accorde aux traités ratifiés une autorité supérieure à celle des lois. Le parti appelle ses militants ainsi que l’ensemble des Ivoiriens à se mobiliser autour de son président, présenté comme l’alternative politique capable de transformer durablement le pays.
Le PDCI-RDA en appelle également à la vigilance de la communauté internationale, exhortée à s’investir pour garantir un scrutin inclusif, équitable et sans exclusion. Le parti met en garde contre les dérives qui pourraient menacer la stabilité institutionnelle du pays et, au-delà, celle de l’Afrique de l’Ouest.
Dans un contexte politique tendu, le plus vieux parti de Côte d’Ivoire réaffirme son engagement en faveur d’un dialogue national sincère, dans le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens.
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