Madame le Ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, a reçu en audience le mercredi 4 septembre Madame Aïchatou Mindaoudou, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire.
La patronne de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a justifié sa visite au porte-parole adjoint du Gouvernement par l’importance que revêt la communication dans le mandat de l’ONUCI.
Pour Mme Mindaoudou, la mission de son organisation qui est d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa reconstruction post-crise prend également en compte le soutien à l’édification d’une presse « responsable » et « respectueuse de l’éthique ».
La patronne de l’ONUCI a réaffirmé la volonté de son organisation à accompagner le Ministère de la Communication dans son combat pour doter le pays d’une presse de qualité.
Me Affoussiata Bamba-Lamine s’est félicitée de cette visite qui matérialise l’excellence des rapports entre son département ministériel et la représentation onusienne.
Tout comme son hôte, le Ministre de la Communication estime que la presse doit jouer pleinement sa mission de quatrième pouvoir si elle veut occuper effectivement la place qui est la sienne dans la reconstruction du pays. Cela, a-t-elle ajouté, passe par la formation afin de la rendre plus « responsable, plus professionnelle et digne du pays, comme l’ambitionne le Président de la République ».
Elle a salué les qualités de la première responsable de l’ONUCI qui est, selon elle, une femme de poids et de rigueur.
Lors de leurs échanges, les deux dames se sont découvert des affinités qui annoncent une excellente collaboration comme ce fut toujours le cas entre leurs institutions respectives : elles ont fait toutes les deux des études de Droits à l’Université Paris V.
Aïchatou Mindaoudou a été nommée à la tête de l’ONUCI le 18 mai 2013. Agée de 53 ans, elle a occupé des fonctions ministérielles dans son pays d’origine, le Niger : ministre du Développement social en 1995, et ministre des Affaires étrangères sous la présidence de Mamadou Tandja pendant près de 10 ans (de 1999 à 2000, puis de 2001 à 2010). Elle connaît bien la Côte d’Ivoire pour y avoir fait une partie de ses études universitaires.
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