par la rédaction | Lementor.net
En marge de la COP30 au Brésil, le Directeur général du Bureau National d’Études Techniques et de Développement (BNETD), Kinapara Coulibaly, a pris part le 12 novembre 2025 à un panel de haut niveau consacré au « Financement de la résilience et au développement d’infrastructures durables en Afrique de l’Ouest ». Dans son intervention, il a formulé plusieurs recommandations clés pour promouvoir des infrastructures capables de résister aux effets du changement climatique.
Le Directeur général du BNETD a rappelé, à Belém, le rôle essentiel de son institution dans la conception et la promotion d’infrastructures résilientes, en Côte d’Ivoire comme dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. « Le futur des infrastructures en Afrique de l’Ouest sera durable, ou il ne sera pas. Les financements et les expertises existent. Il s’agit désormais de les connecter pour passer de la vision à l’action », a souligné Kinapara Coulibaly.
Aux côtés de la délégation ivoirienne, plusieurs experts internationaux ont enrichi les échanges : Kouadio Parfait, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (Côte d’Ivoire), Saliha Dobardzic de l’Adaptation Fund, Alassane Ouattara du Global Environment Facility (GEF), Olola Vieyra du Global Green Growth Institute (GGGI), Sakshi Dasgupta de la Coalition for Disaster Resilient Infrastructure (CDRI), Jean-Paul Aka du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Léa Ranalder de UN-Habitat représentée par Jane Lumumba. La modération du panel a été assurée par M. Fernand Balé, Directeur du Centre de géographie et d’information numérique (CIGN), en charge des questions de durabilité au BNETD.
Les discussions ont mis en lumière plusieurs constats majeurs, notamment l’urgence d’investir massivement dans la résilience, alors que les impacts climatiques (érosion côtière, inondations, sécheresses) représentent un coût économique croissant pour les pays africains.
Ce panel organisé par le BNETD à la COP30 visait à mobiliser les acteurs publics, techniques et financiers autour d’une vision commune : concevoir des infrastructures durables, inclusives et résistantes, capables d’accompagner la croissance économique tout en protégeant les territoires face aux risques climatiques. Un enjeu d’autant plus crucial que près de 70 % des infrastructures nécessaires d’ici 2040 restent encore à construire, dans un contexte où les effets du changement climatique s’intensifient.
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