Les acteurs du secteur de la communication, sous l’impulsion du ministère en charge, se sont réunis ce vendredi 21 mars 2025 pour examiner le projet de Plan national de développement (PND) sectoriel 2026-2030. Cette rencontre visait à recueillir les contributions des professionnels du domaine avant l’adoption définitive du document stratégique.
Un processus participatif pour une communication inclusive
Dans une volonté affirmée d’inclusivité, le gouvernement ivoirien a tenu à associer l’ensemble des parties prenantes du secteur. Lors de l’ouverture de la session, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a souligné l’importance de cette approche collaborative :
« C’est vraiment tout l’ensemble de l’écosystème de la communication qui se retrouve aujourd’hui pour faire ses inputs, apporter sa contribution à l’élaboration de ce PND qui, comme je l’ai dit, pour cette édition se veut inclusif », a-t-il déclaré.
Cette démarche s’inscrit dans la dynamique globale du quatrième PND, après ceux couvrant les périodes 2012-2015, 2016-2020 et 2021-2025. L’objectif est de doter la Côte d’Ivoire d’une stratégie sectorielle adaptée aux défis actuels et futurs de la communication.
623,8 milliards de F CFA pour une communication modernisée et digitalisée
Le projet de PND sectoriel 2026-2030 prévoit un investissement global de 623,8 milliards de F CFA, avec pour ambition de faire du secteur de la communication un moteur d’une économie des médias performante, modernisée, digitalisée et inclusive. Il vise également à promouvoir une information accessible à tous et à renforcer l’engagement des citoyens en faveur de la paix et de la cohésion sociale.
Parmi les six effets recherchés, l’un des plus marquants est l’accès équitable à l’information pour toutes les populations. À cet effet, plus de 100 milliards de F CFA seront mobilisés pour la mise en place d’espaces publics d’information dans les 31 régions du pays.
Un plan stratégique pour transformer le paysage médiatique
Ce PND 2026-2030 ambitionne de résoudre les problématiques spécifiques aux différents sous-secteurs : presse écrite, audiovisuel, communication publicitaire, nouveaux médias et formation. Il s’agit de renforcer les infrastructures, de favoriser la digitalisation et d’améliorer la qualité de l’information diffusée.
Avec cette feuille de route, la Côte d’Ivoire se donne les moyens de bâtir un écosystème médiatique plus inclusif, performant et adapté aux exigences du monde numérique, contribuant ainsi à une société mieux informée et plus engagée dans son développement.
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