On lit çà et là sur les journaux proches de l’opposition que le président Ouattara n’a pas consulté les partis de l’opposition significatifs, avant de faire dissoudre son gouvernement. Est-ce que la Côte d’Ivoire connaît des difficultés qui perturberaient son fonctionnement ? Est-ce que les institutions régaliennes de la république sont en faillite ? Et pourquoi cette fictive et imaginaire opposition significative voudrait se donner de la redondance politique ?
Beaucoup rêvent d’un gouvernement d’union, nous en rions. Un gouvernement d’ouverture pour faire quoi et pour faire plaisir à qui dans cette opposition ? Non, il faut appeler un chat, un chat .
Le Président Alassane Ouattara a été élu, bien ou mal, il est le président de la république. Il est le garant et chef de toutes les institutions de la Côte d’Ivoire il ne doit qu’au peuple ivoirien.
Pourquoi pour agir, doit-il se référer à une opposition virtuelle ?
C’est maintenant qu’on parle d’opposition significative où était-elle donc ? Elle croit qu’elle sera consultée aussi pour la formation du nouveau gouvernement, mais diantre, qu’on arrête de ridiculiser les ivoiriens qui traversent déjà des problèmes de cherté de la vie.
A ce propos, nous avons estimé idoine une réaction de Liadé Gnazegbo qui affirme ceci : « Une opposition significative est faite pour s’opposer de manière significative à la majorité afin de créer l’alternance. L’opposition ne peut pas gouverner ensemble avec la majorité et de jouer en même temps le rôle d’opposition. Cette manière de faire de la politique en Côte d’Ivoire ne peut pas faire avancer notre processus démocratique, car, la démocratie ne se résume pas à une question de salaire ou d’estomac.”
Tout a été dit . L’opposition ivoirienne serait à la recherche de salaires ou de rétribution, sinon, elle qui se croit significative, quel rôle joue t-elle sur le terrain ? Comment veut-elle s’associer à un pouvoir qui fonctionne pour troubler les calculs de ce dernier ?
Lorsqu’une opposition est trop dans les calculs pécuniaires, elle passe à côté de son sujet et c’est ce qui se passe sur le terrain en Côte d’Ivoire.
On aimerait bien connaître ces opposants significatifs et les consignes qu’ils veulent se donner. Qu’ils attendent sous peu l’adresse du président Ouattara à la nation en présence des deux chambres, ils auront de la matière et des grains à moudre. Pour l’heure, nous constatons qu’en face du RHDP, pour le moment, l’opposition serait encore au vert entrain et toujours de se chauffer.
une opposition se doit d’être crédible et se donner de l’importance.
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