La publication récente de la liste électorale provisoire 2025 par la CEI suscite de vives réactions dans le paysage politique ivoirien, alors que les échéances électorales approchent à grands pas. Au cœur de la polémique, la présence de Tidiane Thiam sur cette liste attise les débats. Sa double nationalité, longtemps critiquée et défendue enflammément par ses partisans, réactive des tensions entre les milieux opposés au pouvoir et les défenseurs d’un changement au sein du parti historique. Alors que certains voient en lui un candidat emblématique au parcours international, d’autres considèrent que cette situation devrait disqualifier sa candidature, créant ainsi une division marquée au sein de l’électorat.
Par ailleurs, l’absence persistante de Laurent Gbagbo sur cette liste ajoute une nouvelle dimension à la controverse. Le leader, qui a longtemps exercé une influence indéniable sur la scène politique ivoirienne, n’est pas inscrit sur cette liste, malgré les appels réitérés de ses partisans exigeant la réintégration de son nom parmi les électeurs. Cette omission, perçue comme une décision lourde de conséquences, alimente les spéculations sur les critères de sélection et la volonté de certains acteurs de remodeler le paysage politique en vue des présidentielles de 2025.
Face à ces enjeux, la publication de la liste par la CEI, accessible sur leur site officiel (https://www.cei.ci/liste-electorale-provisoire-2025/), devient le point de départ d’un débat national intense. Les observateurs politiques s’accordent à dire que ces choix, controversés à bien des égards, préfigurent des réajustements majeurs dans la dynamique électorale à venir, où chaque inscription et chaque omission pèse sur l’avenir du pays.
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