La Côte d’Ivoire, autrefois couverte de 16 millions d’hectares de forêts, ne compte aujourd’hui que 3,4 millions d’hectares, une perte due à l’expansion agricole, l’exploitation illégale et l’urbanisation. À cette crise s’ajoutent les effets du changement climatique, tels que sécheresses accrues, incendies et appauvrissement des sols, qui aggravent la dégradation forestière et la perte de biodiversité.
La déforestation contribue à 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Face à cette réalité, les agents des Eaux et Forêts jouent un rôle central. Ils mettent en œuvre des stratégies comme le mécanisme REDD+, visant à restaurer le couvert forestier et réduire les émissions. Ces efforts incluent également des campagnes de sensibilisation communautaire pour promouvoir des pratiques agricoles durables et renforcer la résilience des populations locales.
Le Plan national d’adaptation (PNA) et le Programme national de lutte contre le changement climatique (PNLCC) s’inscrivent dans cette dynamique. Ces initiatives visent à intégrer le changement climatique dans les décisions nationales et à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici 2030.
En parallèle, la reforestation, la prévention des incendies et le suivi continu des écosystèmes forestiers figurent parmi les priorités des agents. « La préservation des forêts est essentielle non seulement pour la biodiversité, mais aussi pour la sécurité alimentaire et le bien-être économique des communautés », souligne Jean-Claude Yao, agent des Eaux et Forêts.
Une action concertée, impliquant État, experts et populations, est essentielle pour inverser la tendance. Restaurer les écosystèmes forestiers ivoiriens est un impératif écologique et social, garant d’un avenir durable pour le pays.
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