La Rédaction|Lementor.net
Le Ghana est en deuil. Un terrible accident d’hélicoptère militaire survenu ce mardi 5 août 2025 a coûté la vie à plusieurs personnalités de premier plan, provoquant une onde de choc dans tout le pays et bien au-delà de ses frontières. Selon les premières informations officielles, l’appareil, en mission de liaison entre Accra et Tamale, s’est écrasé en milieu de journée dans des circonstances encore non élucidées. Aucun survivant n’a été retrouvé sur les lieux du drame, confirmant un bilan humain particulièrement lourd et tragique. À bord se trouvaient huit passagers, tous figures éminentes de l’appareil d’État et du paysage politique ghanéen.
Parmi les victimes, le pays perd le Dr Edward Omane Boamah, actuel ministre de la Défense, connu pour sa rigueur et son engagement en faveur d’une armée républicaine et moderne. À ses côtés se trouvait Alhaji Dr Ibrahim Murtala Mohammed, ministre de l’Environnement, défenseur infatigable des politiques de résilience climatique. Le crash a également emporté Alhaji Muniru Mohammed, coordonnateur adjoint par intérim de la sécurité nationale, pivot discret mais influent des équilibres sécuritaires du pays. Le monde politique perd aussi le Dr Samuel Sarpong, vice-président du NDC, parti historique de l’opposition, ainsi que M. Samuel Aboagye, ancien candidat aux élections législatives et figure montante de la scène régionale. L’armée, quant à elle, pleure le chef d’escadron Peter, le lieutenant d’aviation Twum Ampadu, et le sergent Ernest Addo, tous membres aguerris de l’aéronautique militaire ghanéenne.
Ce drame d’une ampleur exceptionnelle bouleverse non seulement le Ghana, mais toute la région ouest-africaine, tant les victimes occupaient des postes clés dans les domaines de la sécurité, de la défense, de la gouvernance environnementale et du jeu politique. Les messages de condoléances affluent déjà de toutes parts. Le président ghanéen a décrété un deuil national de trois jours, tandis que les enquêtes techniques et militaires ont été immédiatement ouvertes pour établir les causes de l’accident. Les premières pistes évoquent une défaillance technique, mais aucune hypothèse n’est pour l’heure écartée.
Le choc est profond, la douleur immense. À travers ces pertes, c’est une génération d’hommes publics engagés, aux parcours différents mais au service d’un même idéal républicain, qui s’éteint brutalement. La sous-région pleure avec le Ghana. Et toute l’Afrique retient son souffle.
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