Par AN | Lementor.net
La Confédération africaine de football (CAF) a levé le voile sur les trois finalistes en lice pour le Ballon d’or africain 2025. Sans surprise, trois poids lourds du football continental se détachent : le Marocain Achraf Hakimi, l’Égyptien Mohamed Salah et le Nigérian Victor Osimhen. Trois profils, trois trajectoires, mais une même ambition : s’offrir le titre laissé vacant par Ademola Lookman, vainqueur en 2024.
Achraf Hakimi, la régularité qui impose le respect
Auteur d’une saison pleinement maîtrisée, Achraf Hakimi confirme son statut de cadre incontournable au Paris Saint-Germain. Sa polyvalence – entre montées explosives, discipline défensive et influence dans les grands rendez-vous – continue d’impressionner. En sélection, malgré une année mitigée pour les Lions de l’Atlas, le latéral marocain demeure l’un des éléments les plus fiables du continent.
Mohamed Salah, l’icône qui refuse de décrocher
Toujours présent parmi les prétendants, Mohamed Salah traverse les saisons avec une constance admirable. À Liverpool comme avec l’Égypte, il reste décisif malgré les turbulences et les blessures. Sa capacité à porter les Pharaons et à influencer les matchs importants maintient intact son statut de référence africaine depuis près de dix ans.
Victor Osimhen, l’artillerie lourde du Nigeria
Malgré un exercice agité à Naples, marqué par des absences et un contexte tendu, Victor Osimhen a su préserver son impact. Lorsqu’il est en forme, le Super Eagle fait basculer les rencontres grâce à sa puissance, sa lecture du jeu et son sens du but. Avec le Nigeria, il continue de confirmer qu’il est l’un des attaquants les plus intimidants du continent.
Un duel à trois qui promet un verdict serré
Les jurés de la CAF devront départager trois joueurs aux qualités distinctes : la solidité d’Hakimi, la longévité de Salah et l’efficacité brute d’Osimhen. Le gagnant sera dévoilé en décembre 2025 lors de la cérémonie annuelle qui met en lumière les meilleurs talents du football africain. En attendant, supporters et spécialistes retiennent leur souffle : le sacre 2025 pourrait bien redistribuer les cartes dans la hiérarchie continentale.
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