Israël et le Hamas ont annoncé mercredi un accord historique prévoyant la libération de 50 otages israéliens détenus par le mouvement islamiste dans la bande de Gaza, en échange de 150 prisonniers palestiniens, dont certains condamnés pour des actes de terrorisme. L’accord, qui met fin à des années de négociations secrètes, a été salué par les dirigeants des deux parties comme une avancée majeure pour la paix et la sécurité dans la région.
Les otages israéliens, dont 40 civils et 10 soldats, avaient été capturés lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui avait fait plus de 1 400 morts et déclenché une offensive militaire israélienne sur Gaza. Parmi eux se trouvent deux Israéliens d’origine éthiopienne et arabe, Avera Mengistu et Hisham Al Sayed, qui étaient détenus par le Hamas depuis respectivement 2014 et 20151. Le Hamas affirme avoir également en sa possession les corps de deux soldats israéliens tués lors de la guerre de 2014.
Les prisonniers palestiniens, dont 100 membres du Hamas et 50 du Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, avaient été arrêtés par Israël pour diverses infractions liées au conflit israélo-palestinien. Certains d’entre eux sont impliqués dans des attentats qui ont coûté la vie à des civils israéliens. L’accord prévoit que les prisonniers palestiniens seront transférés vers la Cisjordanie, Gaza ou des pays tiers, selon leur choix.
L’accord est considéré comme le plus important échange de prisonniers entre Israël et le Hamas depuis celui de 2011, qui avait permis la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu pendant cinq ans par le Hamas, contre plus de 1 000 prisonniers palestiniens.
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