La Côte d’Ivoire, sous la direction éclairée du président Alassane Ouattara, a traversé des épreuves économiques considérables, certes, mais a su, avec une maîtrise incontestée, naviguer vers des rivages de stabilité et de prospérité relative. L’opposition, menée par l’ex-président Laurent Gbagbo, critique sans relâche la dette publique accumulée, qualifiée de « digba », une grande dette selon la terminologie populaire. Cependant, cette critique, à la lumière des faits, paraît réductrice et décontextualisée, voire contreproductive.
Le ministre d’État, Kouassi Adjoumani, plus connu sous le nom de « frotomougou » ( poudre de piment) ou d’éléphant du Zanzan, lors du lancement du mouvement « Awena ADO » à Yamoussoukro, a rappelé avec pertinence ce que beaucoup semblent oublier dans l’effervescence de leurs discours :
à côté de cette « digba » dette, il existe un « doungba » travail, un effort colossal que le président Ouattara a déployé pour redresser l’économie ivoirienne, rendre les infrastructures solides et offrir un avenir meilleur aux générations futures.
La dette contractée par l’État ivoirien ne peut, en aucun cas, être abordée sans prendre en compte les éléments essentiels de son utilisation et de sa gestion. La politique de l’endettement initiée par le président Ouattara a été conduite avec une stratégie claire : investir massivement dans des secteurs vitaux tels que l’infrastructure, l’éducation, la santé et l’agriculture.
Ces investissements, loin d’être une simple charge à rembourser, ont permis à la Côte d’Ivoire de renforcer sa compétitivité sur la scène internationale et d’accélérer son développement.
En effet, comme le dit le proverbe africain : « Si tu veux aller vite, va seul ; si tu veux aller loin, va avec les autres. » C’est dans cette perspective que la Côte d’Ivoire a engagé ces prêts, dans le but de bâtir des bases solides pour son développement à long terme.
La gestion de la dette, par ailleurs, est bien plus complexe qu’une simple addition de chiffres. L’État a mis en place des mécanismes de régulation qui, à travers une politique de diversification des sources de financement et une gestion rigoureuse des emprunts, ont permis de maintenir un ratio dette/PIB raisonnable. Le pays a adopté une stratégie d’emprunts à faible coût et a maximisé l’utilisation de ces fonds dans des projets générateurs de revenus. À cet égard, le Tractatus de Financialis Imperium (Traité de la gestion financière) enseigne qu’un emprunt est un levier pour la croissance, et non une finalité en soi.
Le ministre Adjoumani n’a pas manqué de souligner ce fait primordial : à côté de la dette, il y a un travail gigantesque d’infrastructures, de réformes et de progrès tangible. Les autoroutes, les ponts, les universités, les hôpitaux et les écoles construits sous la présidence Ouattara témoignent de ce « doungba » effort.
Le président a su redonner à la Côte d’Ivoire l’attractivité qu’elle avait perdue après la crise de 2010-2011. L’amélioration du climat des affaires, la croissance soutenue du PIB et le retour de la confiance des investisseurs étrangers sont autant de preuves que cette politique économique, jugée parfois audacieuse, porte ses fruits.
Certes, la question de la dette demeure un enjeu complexe, mais elle doit être analysée à travers une grille de lecture plus nuancée. Le prêt, en économie, est un catalyseur de l’investissement, un vecteur de développement. Comme le disait l’économiste John Maynard Keynes : « À court terme, nous sommes tous morts », pour souligner que les choix économiques doivent aussi être orientés vers la croissance à long terme.
Quant à ceux qui affirment, par facilité ou par opportunisme politique, que la dette est une malédiction, il convient de leur rappeler une autre sagesse africaine : « Celui qui te dit que tu es incapable de monter un cheval n’a jamais vu ton cheval de près. » Ce qui est perçu comme un fardeau par les uns peut être vu comme une opportunité de transformation par d’autres. Le président Ouattara n’a pas simplement emprunté pour emprunter ; il a emprunté pour construire un avenir, pour garantir la prospérité à la nation, tout en respectant les principes d’une bonne gestion macroéconomique.
La Côte d’Ivoire est sur la voie de la résilience économique. Le président Ouattara, avec ses équipes, a su montrer, à travers la « digba » dette, l’étendue de son engagement pour un « doungba » travail acharné.
À ceux qui en doutent, l’Histoire, toujours, leur donnera tort. La « digba » dette, dans son essence, est un instrument de progrès et de développement. Le temps, comme l’eau du fleuve, emportera les critiques stériles, et laissera place aux faits, aux résultats tangibles. Car, comme disait un sage : « Il n’y a pas de chemin vers la prospérité ; la prospérité elle-même est le chemin. »
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