Depuis son accession au pouvoir, le président Alassane Ouattara a su imprimer une marque indélébile sur la gouvernance ivoirienne. Cependant, l’un de ses gestes les plus significatifs, et certainement l’un des plus audacieux, est la décision de dissoudre la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Alors que plusieurs régimes, dont celui de Laurent Gbagbo, avaient essayé de contrôler cette puissante organisation estudiantine, Alassane Ouattara a réussi là où ses prédécesseurs avaient échoué. Cette initiative marque un tournant dans la sécurisation et la pacification des campus universitaires, longtemps minés par la violence et l’anarchie.
La FESCI : un lourd héritage
Depuis sa création en 1990, la FESCI s’est imposée comme une force incontournable dans les milieux universitaires et scolaires. D’un mouvement de revendications estudiantines légitimes, elle a rapidement pris des allures de milice, avec ses chefs charismatiques et ses troupes prêtes à en découdre. Les grèves, manifestations violentes et affrontements avec les forces de l’ordre étaient devenus monnaie courante, transformant les universités en zones de guerre.
Sous les régimes précédents, y compris celui de Gbagbo, de nombreuses tentatives de dialogue et de contrôle de la FESCI ont échoué. Même lorsque des responsables de cette organisation se retrouvaient dans l’appareil d’État, la logique de confrontation ne faiblissait pas. Gbagbo lui-même, qui avait entretenu des relations ambiguës avec la FESCI pendant son règne, n’a jamais pu ou voulu démanteler cet héritage explosif.
La décision ferme du président Ouattara.
Alassane Ouattara, en homme d’État pragmatique et visionnaire, a compris que la FESCI ne pouvait plus continuer à régner en maître sur les campus, au détriment de la paix sociale et de l’avenir des étudiants. Sa décision de dissoudre ce syndicat n’est pas un geste arbitraire, mais une réponse stratégique à une situation devenue incontrôlable. Les violences récurrentes, les intimidations, et l’ingérence de la FESCI dans la vie académique étaient non seulement un frein à l’éducation mais également une menace à l’ordre public.
En optant pour cette dissolution, le président Ouattara envoie un message clair : il est temps que les universités redeviennent des espaces de savoir, d’échange intellectuel et de formation pour l’avenir. La sécurisation des campus est une priorité nationale, et elle passe par l’élimination des structures qui prônent la violence et l’intimidation.
Un nouveau souffle pour les étudiants
Avec la dissolution de la FESCI, une nouvelle ère de tranquillité s’ouvre pour les étudiants. Ils pourront enfin se consacrer pleinement à leurs études, sans craindre d’être pris dans des conflits qui ne servent pas leurs intérêts. Les réformes initiées par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des étudiants auront désormais un impact réel, libérées du carcan imposé par une organisation qui ne répondait plus à sa vocation première.
Il est indéniable que ce geste courageux renforce l’image d’un président déterminé à moderniser et sécuriser la Côte d’Ivoire. Là où ses prédécesseurs ont vacillé ou hésité, Alassane Ouattara a agi avec fermeté, démontrant une fois de plus sa volonté de bâtir une nation stable, où règnent l’ordre et la discipline.
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