La traditionnelle séance de salut aux couleurs a pris, ce lundi 7une dimension toute particulière. En cette date symbolique, l’État a voulu rendre un vibrant hommage à tous les enfants de Côte d’Ivoire, en réaffirmant leur droit fondamental à l’éducation.
Anne Désirée Oulotto, ministre de la Fonction publique et figure politique influente, s’est exprimée via sa page Facebook pour rappeler l’impératif de protéger ce droit inaliénable. « Toute fermeture d’école prive directement les enfants de leurs droits fondamentaux et met en péril leur avenir », a-t-elle déclaré avec gravité.
Dans un contexte marqué par des revendications récurrentes des syndicats du secteur Éducation-Formation, la ministre a reconnu la légitimité des doléances exprimées. Cependant, elle appelle à un sens élevé de la responsabilité républicaine : « Le dialogue, la négociation et la co-construction doivent toujours prévaloir », insiste-t-elle.
La fermeture des établissements scolaires, souvent utilisée comme levier de pression sociale, est dénoncée par la ministre comme une arme à double tranchant. Elle rappelle que les plus grands acquis sociaux ont été obtenus par des moyens pacifiques et concertés, non par l’arrêt de la parole éducative.
En dédiant ce moment républicain aux enfants du pays, le gouvernement envoie un signal fort : le droit à l’éducation est une priorité nationale qui transcende les luttes syndicales. « Le silence des écoles ne doit jamais être la réponse aux revendications sociales, car il nuit à la Nation », conclut Anne Désirée Oulotto.
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