Par Jean Pierre Assa
C’est une première qui fait date : la tenue du festival Paris Ivoire Cinéma les 30 et 31 mai à Ivry-sur-Seine, près de Paris, a offert au cinéma ivoirien une vitrine internationale sans précédent. Porté par la productrice Sonia Guiza, cet événement a rassemblé réalisateurs, comédiens, critiques et cinéphiles autour d’une programmation riche, entre films populaires et œuvres engagées. Des longs-métrages comme « Résilience d’Abobo » ou « Une vie d’orphelin » ont été ovationnés, traduisant la vitalité du 7e art ivoirien. Mais au-delà de la simple projection, c’est tout un pont culturel entre la Côte d’Ivoire et sa diaspora qui s’est consolidé. Ateliers, rencontres, masterclass ont ponctué ce rendez-vous qui ambitionne de devenir annuel. L’État ivoirien, par la voix de son ambassade en France, a salué l’initiative et promis un soutien accru à la filière audiovisuelle. Dans un contexte de relance culturelle post-COVID, ce festival est une promesse d’avenir pour une industrie qui allie narration, identité et potentiel économique.
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