Lementor.net : votre site de presse préféré fait peau neuve ! Découvrez notre nouveau design dès maintenant.
Lementor.net : toutes les infos, en temps et en heure. Restez informé 24h/24.
dimanche , 19 octobre 2025
Lementor.net : votre site de presse préféré fait peau neuve ! Découvrez notre nouveau design dès maintenant.
Lementor.net : toutes les infos, en temps et en heure. Restez informé 24h/24.

Le Mali quitte l’OIF : une nouvelle rupture avec l’Occident.

46

Moins de vingt-quatre heures après ses voisins du Niger et du Burkina Faso, le Mali a officiellement annoncé, ce mardi 18 mars 2025, son retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision, prise par le gouvernement malien, marque un nouveau pas dans l’émancipation politique et diplomatique du pays vis-à-vis des institutions occidentales.

Dans une lettre adressée à l’OIF, le ministère malien des Affaires étrangères a justifié cette décision par l’incompatibilité entre les principes de l’organisation et la souveraineté nationale du Mali. « Le Mali ne peut demeurer membre d’une organisation aux agissements incompatibles avec les principes constitutionnels (…) fondés sur la souveraineté de l’État », indique le communiqué officiel.

Cette rupture s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes entre Bamako et l’OIF, depuis le coup d’État d’août 2020 qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, au pouvoir depuis 2013. L’OIF avait alors dénoncé le renversement du régime démocratiquement élu, réclamant la libération du président déchu et la mise en place d’un gouvernement de transition dirigé par une autorité civile. En réponse, l’organisation avait suspendu le Mali tout en maintenant certaines actions de coopération en faveur des populations civiles et du rétablissement de la démocratie.

Le retrait du Mali de l’OIF vient renforcer la dynamique amorcée par le pays, aux côtés du Niger et du Burkina Faso, qui ont également rompu avec plusieurs institutions internationales jugées trop influencées par la France. Les trois États sahéliens, aujourd’hui dirigés par des régimes militaires, ont consolidé leur alliance au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), affirmant ainsi leur volonté de s’affranchir de l’influence française et des organisations occidentales.

Ce tournant politique illustre un repositionnement stratégique majeur pour ces nations, qui cherchent à redéfinir leurs relations diplomatiques en privilégiant de nouvelles alliances plus en adéquation avec leurs intérêts souverains.

Leave a comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles récents

CATEGORIES

Related Articles

À LA UNECôte D’ivoirepolitique

Meeting à Abidjan : Ouattara appelle la jeunesse à « construire l’avenir dans la paix »

Par AN |Lementor.net Le président sortant et candidat à sa propre succession,...

À LA UNECôte D’ivoirepolitique

PDCI-RDA : deux nouveaux porte-paroles adjoints nommés pour renforcer la communication du parti

Par AN | Lementor.net Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement...

À LA UNEReste Du Monde

L’Union européenne “ouverte” à une rencontre Trump-Poutine, mais exige une paix “juste”

Par AN | Lementor.net La Commission européenne a affirmé vendredi qu’elle verrait...

À LA UNECôte D’ivoirepoltique

Présidentielle 2025 : Jean-Louis Billon tend la main à Tidjane Thiam pour une union du PDCI

Par AN | Lementor.net Le candidat à la présidentielle ivoirienne du 25...

Nos rubriques

Nos dossiers

Rejoignez notre newsletter

[mc4wp_form id="152"]

Lementor © 2025. Tous droits réservés