Dans un communiqué publié ce lundi 6 janvier 2025, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire a opposé un démenti catégorique aux déclarations attribuées au ministre lors de l’Examen périodique universel (EPU) tenu le 5 novembre 2024 à Genève.
Cette réaction intervient après les propos de Paul Hervé Agoubli, enseignant d’université et secrétaire général du mouvement Objectif République, exprimés lors de l’émission télévisée NCI 360 diffusée le dimanche 5 janvier 2025. M. Agoubli avait affirmé que le ministre de la Justice aurait déclaré que « l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition n’est pas à l’ordre du jour ».
Le ministère qualifie ces affirmations de “dénuées de tout fondement”. Selon le communiqué, la Côte d’Ivoire, à l’issue de l’EPU, a choisi de reporter sa position sur les 273 recommandations formulées par les membres du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Ces recommandations doivent faire l’objet de consultations approfondies avec les parties prenantes nationales avant toute décision concernant leur acceptation ou leur rejet.
Le ministère rappelle que les recommandations issues de l’EPU n’ont pas de caractère contraignant et que le processus décisionnel est toujours en cours. Il précise également que les propos tenus par M. Agoubli ne reflètent ni la réalité des discussions lors de l’EPU ni les intentions du gouvernement.
Le ministère appelle les acteurs publics et politiques à faire preuve de responsabilité dans leurs prises de parole et à éviter toute déclaration infondée susceptible de désinformer l’opinion publique.
Ce démenti s’inscrit dans un contexte où la Côte d’Ivoire cherche à affirmer son engagement envers les droits de l’Homme et à renforcer le dialogue national autour des recommandations internationales.
Leave a comment