Pascal Affi N’guessan, prisonnier en sursis, ci-devant, président du Front Populaire Ivoirien (FPI), a présenté ses vœux de nouvel an à ses militants. Avec l’arrogance légendaire qu’on leur connait, avec le FPI et ses animateurs, point n’est besoin de se demander s’il a fait cas des nombreuses victimes de la crise de 2002 à 2011. Comme un vrai chiffonnier dans un marché aux foires, il a comme à son habitude, rué dans les brancards. Comme si son souhait secret et des plus ardents, était de revoir la Côte d’Ivoire plongée dans le chaos avec son cycle de violences incontrôlées. Se basant sur des arguments fallacieux et tendancieux, l’ancien prisonnier de Bouna, le prisonnier en sursis se donne des pouvoirs pour prétendre que le Président Alassane Ouattara n’est pas éligible en 2015. C’est vraiment le monde à l’envers ! Si c’est sur la fameuse constitution à relent ethnocentriste qu’il se base pour faire ses affirmations, alors qu’il se rappelle cette déclaration de Laurent Gbagbo, un 13 novembre 2001, à faire tomber des nues. « L’article 35 est fait pour régler le cas Ouattara », sans commentaire. Alors qu’il se rassure, le cas de l’article 35 sera régler pour que tous les enfants de ce pays, surtout les plus valeureux, les plus capables, ceux qui font leurs preuves chaque jour, se présentent. Et Alassane Ouattara, Président sortant en ce moment là et candidat déclaré maintenant, remplit toutes ces conditions. Que cela ne déplaise à Affi N’guessan. Lui et son parti qui n’ont pu construire que des monuments effrayants durant une décennie de gouvernance, avec la Côte d’Ivoire ‘’utile’’ selon Laurent Gbagbo. Jaloux à mort des progrès économiques et sociaux réalisés par Alassane Ouattara en moins de trois (03) ans, l’ancien prisonnier de Bouna devient subitement aveugle, sourd et amnésique. Il nie en bloc la réalité et les évidences concrétisées par l’avancée fulgurante de la Côte d’Ivoire vers l’émergence à l’horizon 2020. Comme le disent les sages en Afrique, « L’ancien chef du village n’aime pas voir le village prospérer sans lui ». Ainsi, Affi N’guessan joue à l’aveugle parce qu’il refuse de voir. Pour sa gouverne, il doit savoir que la Côte d’Ivoire se porte de mieux en mieux que sous les refondateurs. Le pays est en chantier, bouge positivement et les ivoiriens espèrent des lendemains chantants. Affi N’guessan, ouvre les yeux et arrête de critiquer pour critiquer. Fais donc se tenir « les états généraux de la refondation » avant d’exiger ceux de la République, cette République qui se porte à merveille sous le Président Alassane Ouattara. Un conseil M. Affi N’guessan avant de terminer. A travers toutes tes invectives, tu conditionnes la paix sociale à vos exigences qui sont entre autres : la libération de Gbagbo (ce que tu dis du bout des lèvres sans y croire vraiment), la libération de tous les prisonniers politiques de la crise (comme s’ils sont blancs comme neige), la rentrée au pays de tous les exilés (comme si quelqu’un les y maintenait malgré les appels du Président Alassane). Pourtant c’est dans vos discours que l’on entendait : « Si ça chauffe, les frontières seront fermées, personne ne sortira et on va tout régler ici ». Où sont-ils donc ces amis, ces braves défenseurs de la Républiques ? Comme lapin, au premier boum, ils ont détalé. Ne sois donc pas étonné de te retrouver à l’ombre et cette fois, pour un bon bout de temps de méditation. Tu sembles ignorer l’obligation de réserve d’un prisonnier en liberté provisoire. Ce que tu es. La récréation doit prendre fin. A bon entendeur, salut !
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