Des efforts, il en a consenti. Des actions, il en a mené. Des pas, il en a posé. Cela lui a même valu des critiques au sein de sa propre formation politique. Le chef de l’Etat, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a ménagé, et ne cesse de le faire, aucun effort pour la décrispation de la situation sociopolitique, notamment pour le retour des exilés pro-Gbagbo. Entre dégel des avoirs et sécurité des personnalités de défunt régime, en passant par le financement de leurs activités, la libération de détenus pro-Gbagbo, l’intégration, puis le paiement de soldes de certains militaires exilés rentrés, le président Alassane Ouattara est sur tous les fronts. Point donc de répit pour le locataire du palais d’Abidjan en ce qui concerne le retour des exilés et leur épanouissement. Quoi donc de plus pour montrer la volonté réelle et ferme du natif de Kong ? Quelles garanties veulent encore les camarades exilés d’Affi N’guessan pour revenir dans le train ivoire ? Que n’a-til pas dit et donné pour non seulement les appeler à retrouver la terre d’Eburnie, mais aussi pour assurer à ceux qui ont accepté de répondre à son appel, une vie décente ? Que d’efforts et d’actions ont été entrepris par le chef de l’Etat. Car, Alassane Ouattara sait que celui qui veut aller loin, ménage sa monture. L’ancien DGA du FMI veut faire de la Côte d’Ivoire, une terre où il fait bon vivre, où les filles et fils ne se regardent plus en chiens de faïence, où la notion du vivre ensemble a un sens, où les adversaires politiques conjuguent leurs efforts pour construire la nation, où la diversité d’opinion est une richesse pour le développement. C’est au vue de tous ces principes, que l’unique premier ministre du président Félix Houphouët-Boigny, ne cesse de poser, chaque jour lavant, des actions et des pas allant dans la direction de la réconciliation et de l’apaisement des cœurs meurtris et trucidés par dix années de gestion chaotique, de rejet ethnique et de tentative d’épuration régionaliste et tribale. Voici, in fine, le but poursuivi, par Alassane Ouattara, depuis son accession à la magistrature suprême. En un mot comme en cent, conscient que seul le rassemblement des filles et fils du pays et la capitalisation de leurs actions, peuvent faire émerger la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat, ne lésinent pas sur les moyens pour assurer aux exilés, un retour sécurisé et apaisé. La balle est donc dans leur camp.
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