Par rédaction
Le Mouvement des générations capables (MGC), dirigé par Simone Ehivet Gbagbo, a tenu ce samedi à Yopougon sa troisième édition de la « Fête des libertés », une célébration politique qui commémore chaque année l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire.
Devant un public modeste mais enthousiaste, réuni sur un terrain de sport du quartier populaire d’Abidjan, l’ancienne Première dame a fait une apparition remarquée, esquissant quelques pas de danse sous les acclamations de ses partisans. Mais au-delà du folklore, cette journée s’est transformée en véritable tribune contre les inégalités sociales qui minent le pays.
Un discours musclé contre la pauvreté et l’exclusion
L’universitaire Amadou Adou, cadre du MGC, a dénoncé la précarité croissante des populations :
« Il est devenu presque impossible pour l’Ivoirien moyen de faire deux repas décents par jour. Les hôpitaux tombent en ruine, pendant que nos dirigeants préfèrent aller se faire soigner à l’étranger. »
Le MGC, qui a inscrit la justice sociale au cœur de son projet de société, a rappelé ses priorités : lutte contre la corruption, autosuffisance alimentaire, accès au logement, amélioration du système de santé et renforcement de la cohésion nationale.
Simone Gbagbo confirme sa candidature
Entourée de cadres de la coalition d’opposition CAP-CI, Simone Ehivet Gbagbo a mis fin aux spéculations sur ses intentions :
« Je suis bien candidate, n’en doutez pas. Si les Ivoiriens me confient la présidence, je ferai de notre pays une nation de justice, d’égalité sociale et de réconciliation. »
Sa candidature vient ainsi s’ajouter à celles déjà déclarées dans un paysage politique en pleine effervescence, à trois mois d’une présidentielle cruciale pour l’avenir du pays.
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