Par AN | Lementor.net
Le présidentielle ivoirienne entre dans sa phase décisive. À moins de deux mois du scrutin, le chef de l’État, Alassane Ouattara, a signé trois décrets majeurs fixant le cap du rendez-vous électoral du 25 octobre 2025.
Le premier décret convoque officiellement le collège électoral pour élire le prochain Président de la République. Une étape symbolique et juridique qui lance véritablement la machine électorale.
Le second décret précise l’architecture du vote : 11 835 lieux de vote répartis sur l’ensemble du territoire, pour un total de 25 678 bureaux de vote. Une organisation logistique colossale, censée garantir l’accessibilité et la transparence du scrutin.
Enfin, le troisième décret fixe la durée de la campagne électorale à 14 jours. Elle s’ouvrira le vendredi 10 octobre à minuit pour s’achever le jeudi 23 octobre à minuit, soit 48 heures avant le vote, conformément aux usages démocratiques.
Avec ces signatures, le processus électoral prend une tournure irréversible. Mais cette présidentielle ne s’annonce pas comme une élection ordinaire : la candidature du président sortant pour un quatrième mandat suscite de vifs débats, tandis que plusieurs ténors de l’opposition, dont Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, attendent encore le verdict du Conseil constitutionnel sur leur éligibilité.
Entre contestations politiques et attentes citoyennes, les regards se tournent désormais vers la Commission électorale indépendante (CEI), qui devra garantir la régularité d’un scrutin déjà annoncé comme l’un des plus disputés depuis 2010.
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