La Rédaction, pour lementor.net
La Côte d’Ivoire a célébré, ce lundi 4 août 2025, sa traditionnelle Journée Nationale de l’Excellence au Palais de la Présidence, en présence du chef de l’État. Cette édition, riche en émotions et en symboles, a vu 87 personnalités issues de tous les secteurs – éducation, santé, innovation, sport, art, sécurité – distinguées pour leur contribution exemplaire au rayonnement du pays. Ce rendez-vous annuel, devenu un rituel républicain depuis plusieurs années, consacre des femmes et des hommes qui, dans l’ombre ou la lumière, incarnent les valeurs de mérite, de discipline, de performance et de patriotisme.
Parmi ces figures honorées cette année, le monde du sport a été représenté par Bassiriki Diabaté, couronné Prix d’Excellence du Meilleur Encadreur Sportif. Une distinction qui souligne autant la trajectoire personnelle de l’homme que l’efficacité du dispositif de formation mis en place depuis plusieurs années par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Car si Bassiriki est salué aujourd’hui comme un encadreur modèle, c’est aussi dans un cadre structurant et exigeant qu’il a pu s’épanouir et révéler ses qualités.
Cette reconnaissance intervient dans un contexte où les résultats du football de jeunes ivoirien sont en nette progression : performances notables des U17 en phase qualificative, montée en puissance des U20 dans les compétitions régionales, professionnalisation des équipes techniques. Autant de signaux qui confirment que la politique de développement du football de base à la FIF commence à porter ses fruits. En mettant l’accent sur la formation, l’encadrement et le suivi, la Fédération a progressivement bâti un écosystème favorable à l’émergence de profils comme celui de Diabaté. L’homme incarne alors à la fois un mérite individuel et la réussite d’une vision collective.
Les Prix d’Excellence, au-delà de leur portée symbolique, posent aussi une exigence : celle de faire des lauréats des repères pour la jeunesse. Ce que souligne chaque année le président de la République dans son discours, appelant à ce que ces distinctions ne soient pas des récompenses de fin de parcours, mais des tremplins pour aller encore plus loin. Dans le cas du sport et particulièrement du football, la distinction de Bassiriki Diabaté résonne comme un encouragement adressé à toute une filière – des techniciens aux formateurs, des dirigeants aux bénévoles.
Cette reconnaissance offerte à un cadre issu d’un organe aussi stratégique que la FIF rappelle aussi que les institutions, quand elles sont bien orientées et portées par une volonté politique forte, peuvent faire éclore des talents structurants. La Côte d’Ivoire, pays de talents bruts, a besoin d’encadreurs solides, mais surtout de dispositifs cohérents pour les révéler, les canaliser, les faire grandir.
Le Prix d’Excellence 2025 ne se contente donc pas de mettre à l’honneur les réussites individuelles. Il donne à voir un visage de la nation qui travaille, bâtit, progresse. Et dans ce visage, le sport a toute sa place. La distinction de Bassiriki Diabaté vient le rappeler avec élégance.
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