La révision des listes électorales , qui a débuté le samedi 21 octobre, en Côte d’Ivoire, est une étape cruciale dans la préparation de l’élection présidentielle de 2025. Pendant trois semaines, jusqu’au 10 novembre, les Ivoiriens sont invités à vérifier et à actualiser leurs informations électorales, ou à s’inscrire pour ceux qui ne l’ont pas encore fait. Cette opération, souvent perçue comme une simple formalité, revêt une importance capitale pour la transparence et la crédibilité du processus électoral.
Le mardi 22 octobre le président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a tenu une conférence de presse pour sensibiliser les citoyens et expliquer le mode d’emploi de cette révision. L’objectif est clair : maximiser le nombre d’électeurs inscrits afin de garantir que chaque Ivoirien éligible puisse exercer son droit de vote en 2025. Il est également essentiel que les électeurs s’assurent que leurs informations sont à jour, évitant ainsi toute forme d’exclusion ou de contestation le jour du scrutin.
Cependant, cette opération n’est pas dénuée de défis. L’une des principales difficultés reste la mobilisation de la population, notamment dans les zones rurales et auprès des jeunes. Le faible taux d’inscription des primo-votants est un problème récurrent. Par ailleurs, les questions liées à la transparence de la CEI et aux potentielles radiations injustifiées, comme celles qui ont concerné des personnalités politiques influentes, continuent de susciter des inquiétudes.
À l’approche de 2025, le bon déroulement de cette révision des listes électorales sera un indicateur clé de la capacité du pays à organiser des élections crédibles et inclusives. La mobilisation des électeurs doit être un impératif national afin de renforcer la confiance dans le processus démocratique et de garantir la stabilité politique en Côte d’Ivoire.
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