Représentant le président ivoirien Alassane Ouattara au Sommet africain de l’énergie, le Premier ministre Dr Robert Beugré Mambé a dévoilé, lundi, le « Pacte Énergie » de la Côte d’Ivoire. Un plan ambitieux qui a retenu l’attention des participants et des investisseurs présents à cette rencontre internationale dédiée à l’accélération de l’accès à une énergie fiable et abordable pour 300 millions d’Africains d’ici 2030.
Une vision ambitieuse pour un avenir énergétique durable
Accompagné du ministre de l’Énergie, des Mines et du Pétrole, Coulibaly Mamadou Sangafowa, le chef du gouvernement ivoirien a détaillé les grandes lignes du « Pacte Énergie », un projet structurant qui vise à améliorer l’accès à l’électricité, promouvoir les énergies renouvelables et renforcer l’efficacité énergétique.
« Les perspectives sont très bonnes pour notre pays, mais nous devons rester vigilants. Il ne faut jamais se satisfaire de ce qui a été réalisé, il faut toujours voir ce qui reste à accomplir pour offrir aux Ivoiriens le meilleur qu’ils puissent attendre », a déclaré le Premier ministre.
L’objectif affiché par la Côte d’Ivoire est clair : porter la part des énergies renouvelables à 45 % de son mix énergétique d’ici 2030, tout en consolidant son rôle de hub énergétique régional. Une ambition qui a été saluée par les investisseurs et partenaires financiers, qui ont exprimé leur volonté d’accompagner ce projet structurant.
Un enjeu continental : électrifier l’Afrique d’ici 2030
Organisé par le gouvernement tanzanien en partenariat avec le Groupe de la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), ce sommet a permis de mettre en lumière les défis majeurs liés à l’électrification du continent. Pour le président de la BAD, Akinwumi Adesina, « l’énergie est essentielle pour créer des emplois, améliorer la santé et stimuler la croissance économique ».
L’initiative « Mission 300 », qui vise à fournir de l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici 2030, nécessite des investissements massifs et une coopération accrue entre les gouvernements, le secteur privé et les bailleurs de fonds.
« Nous devons travailler ensemble pour créer un environnement propice aux investissements dans le secteur de l’énergie », a insisté M. Adesina.
La Déclaration de Dar es Salam : un engagement collectif
À l’issue de cette rencontre, les participants ont adopté la « Déclaration de Dar es Salam », qui réaffirme l’importance de l’accès à l’énergie dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
Le sommet, qui s’est achevé ce mardi 28 janvier, marque une étape clé dans la transformation énergétique du continent africain. La Côte d’Ivoire, grâce à son « Pacte Énergie », se positionne ainsi comme un acteur majeur de cette transition et un modèle à suivre pour d’autres nations africaines en quête d’indépendance énergétique.
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