Est-ce l’heure du grand déballage des dossiers sales de la presse et des journalistes Ivoiriens ? Avec la tournure que prend ce qui a été baptisé « corruption dans la presse », l’on peut dire que les jours à venir s’annoncent très tumultueux tant pour l’accusateur que les accusés. Après la « mise en congés » du président de l’UNJCI, Moussa Traoré, et la défense engagé par Alafé Wakili à travers un long texte, c’est autour du secrétaire général du SYNAPPCI (syndicat de la presse) de se lancer dans une ligne de défense en pointant un doigt accusateur contre Assalé Tiémoko.
Répondant à un internaute, l’on peut lire ceci : « Je suis désolé, malheureusement j’ai le sentiment que vous parlez des gens sans chercher à les connaître. Et sans même faire preuve de discernement. Moi je m’appelle Guillaume Gbato. Ceux qui vivent en Côte d’Ivoire savent ce que ça veut dire. Et ce n’est pas parce qu’un mégalo en mal de publicité raconte sa vie que vous devez vous sentir obligés de prendre des raccourcis. Pour ce qui me concerne je mets M. Assalé au défi d’apporter la moindre preuve que j’ai tenté de le corrompre. Ce garçon est un affabulateur prétentieux et je peux vous dire qu’il va regretter d’avoir tenté de me salir. Moi, j’irai jusqu’au bout pour que le monde entier découvre son vrai visage. » Signé Guillaume Gbato.
Mais pourquoi tant d’agitation dans le rang de ceux dont les noms ont été cités ? Admettons que Assalé Tiemoko ne soit pas un exemple de moralité, en quoi est ce que cela entache les faits tels que relatés par le CNP qui dans sa démarche a fait appel à des magistrats ? Pourquoi choisir une ligne de défense tendant à éloigner l’opinion des faits qui mettent à nu une pratique légendaire dans la presse ?
Si la meilleure défense dit-on est l’attaque, les accusés et cités dans cette affaire n’ont-ils pas une mauvaise approche qui les enfonce plus ?
Loin de notre rédaction la prétention de donner des leçons, mais nous pouvons dire que tous les journalistes, de toutes tendances devraient aider la vérité à éclater afin que toutes les pratiques mafieuses qui ternissent l’image peu reluisante de notre presse soit dénoncées. C’est pourquoi, nos colonnes sont ouvertes à toutes les versions des différentes personnes impliquées et le resterons toujours.
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