Dans une démonstration de pouvoir sans précédent, 78 décrets ont été signés en une seule journée, remodelant profondément les orientations politiques, sociales, économiques et environnementales des États-Unis. Ces mesures reflètent un changement radical par rapport aux politiques de l’administration précédente et marquent un tournant significatif pour la nation.
Une refonte des priorités nationales
Parmi les décisions les plus marquantes, l’abrogation de 78 décrets de l’administration Biden constitue un rejet explicite des mesures progressistes mises en place, notamment celles visant à réduire le coût des médicaments, à lutter contre les discriminations et à sanctionner certains colons en Cisjordanie.
En matière d’immigration, le président a déclaré une urgence nationale à la frontière mexicaine, autorisant le déploiement de troupes et renforçant les contrôles à la frontière nord. Le retour de la politique controversée « rester au Mexique » a également été acté.
Sur le plan énergétique, une urgence nationale a été proclamée pour relancer la production de pétrole et de gaz, marquant une rupture avec les engagements climatiques précédents. Cette décision s’accompagne du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris et de l’annulation des subventions pour les énergies renouvelables.
Des mesures polarisantes
Certaines décisions suscitent déjà une vive controverse, notamment la grâce présidentielle accordée à plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du Capitole du 6 janvier 2021. En parallèle, l’interdiction des programmes d’éducation critique sur la race et la suppression des normes fédérales sur les toilettes transgenres sont perçues comme des attaques contre la diversité et l’inclusion.
D’autres décrets, tels que la reconnaissance officielle de deux genres biologiques ou la suppression des financements pour les villes sanctuaires, reflètent une approche conservatrice revendiquée.
Priorité à la souveraineté et à la sécurité nationale
Les relations internationales ne sont pas en reste. Les États-Unis se retirent de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et réduisent drastiquement les financements des projets climatiques de l’ONU. De nouvelles sanctions ont été imposées à des pays tels que Cuba, l’Iran et la Corée du Nord.
En parallèle, des initiatives comme la désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes ou la création d’un mur technologique à la frontière sud renforcent la sécurité nationale.
Impact économique et social
L’encouragement au « Made in USA » et l’augmentation des taxes sur les importations chinoises visent à stimuler l’économie nationale. Cependant, la suppression des subventions pour les véhicules électriques et les entreprises progressistes soulève des inquiétudes quant à l’avenir des industries émergentes.
La révision des quotas de réfugiés et la fin de la citoyenneté par droit du sol marquent un tournant dans la politique migratoire américaine, suscitant déjà des critiques internationales.
Une réponse polarisée
Ces décisions divisent profondément l’opinion publique. Les partisans saluent une volonté de restaurer l’ordre, la souveraineté et la prospérité économique. Les détracteurs, en revanche, dénoncent une attaque contre les droits civiques, l’environnement et la coopération internationale.
Avec cette série de décrets, l’administration actuelle imprime sa marque en redéfinissant les priorités des États-Unis. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de ces décisions et la réaction des différents acteurs nationaux et internationaux.
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