Décidemment le FPI veut prendre le pays en otage en refusant de voir et d’entendre tout ce qui se fait et se dit autour de lui. Négationniste patenté, le parti d’Affi N’guessan tente à chaque étape de l’évolution de la Côte d’Ivoire de refaire l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Il suffit de parcourir la déclaration pondue hier par Laurent Akoun, son secrétaire général et Porte-parole pour s’en convaincre. «Dès son installation au pouvoir, le régime Ouattara s’est livré à la persécution des pro-Gbagbo avec une violence inouïe se traduisant par des violations graves et constantes des droits humains. La terreur et la désolation se sont abattues sur les partisans du président Laurent Gbagbo ou supposés comme tels et sur des nombreuses populations innocentes. Le bilan est très lourd : pillages, destructions de biens, expropriations, réfugiés, exilés, prisonniers, blessés, morts, etc.», peut-on lire. Poursuivant, Akoun écrit: « Sans doute sur conseils de ses soutiens à l’intérieur ou à l’extérieur, le régime Ouattara, parallèlement à cette entreprise de persécution des opposants, a décidé de créer la « Commission Dialogue Vérité Réconciliation » présidée par M. Charles Konan Banny, en proclamant de manière répétitive son engagement en faveur de la réconciliation nationale ». Tout en saluant la naissance de la CDVR, le porte-parole du FPI pense que la structure dirigée par Charles Konan Banny mène ses activités de manière solitaire, à l’insu des populations belligérantes. Et comme solution, le parti à la rose fait la proposition d’organisation des «Etats Généraux de la République»(E.G.R). Après avoir essayé en vain de convaincre le président de la République d’organiser les Etats généraux, le FPI veut se tourner vers la CDVR. « Nous invitons la CDVR à organiser dès maintenant ce forum qui sera salutaire pour tous, d’autant plus qu’il nous semble utopique de vouloir organiser des élections justes, transparentes, inclusives, apaisées et crédibles sans un minimum de consensus national. La démarche de la CDVR doit donc être globale et non sectaire, partielle et partiale », peut-on encore lire. En réalité, en faisant toute cette démarche, le FPI veut dire que tout ce qui ne vient de lui est voué à l’échec. Car, n’a-t-il de cesse de répéter, le pays se résume à lui, un point un trait. Ce qui est loin d’être la réalité. Puisque sans le FPI, le pays avance. Les nombreux chantiers sont là pour le prouver. Malgré leur volonté de diviser les Ivoiriens, ces derniers ont recommencé à se parler, à vivre ensemble. Toute chose qui dérange considérablement les calculs du FPI. Du coup, comme un naufragé, le parti à la rose qui n’est pas loin de la noyade, veut amener dans sa perte toute la Côte d’Ivoire. Une tentative qui est vouée à l’échec d’autant plus que les dix ans de gestion du FPI ont permis aux Ivoiriens de se rendre compte du danger que représente ce parti.
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