Au moment où la Côte d’Ivoire amorce véritablement son décollage et reconquiert sa place dans la société des nations civilisées, après plus d’une décennie de crise, il se trouve encore en son sein, des fils qui nourrissent l’idée de replonger ce pays dans le chaos. Aussi, malgré l’appel des nouvelles autorités d’Abidjan aux exilés de revenir prendre leur place dans la reconstruction, font-ils la sourde oreille. Parce que derrière la tête, l’idée de renverser le pouvoir d’Abidjan, n’a pas disparu. Pas davantage qu’ils ne sont sensibles au grand geste d’apaisement, même reconnu par le Front populaire ivoirien, du président Ouattara. Plusieurs militaires sont rentrés au pays et ont retrouvé leurs postes respectifs dans la hiérarchie de leur administration. Mais le lieutenant-colonel Gouanou, le capitaine Zadi, l’ancien responsable des côtes ivoiriennes Kakou Brou dit KB refusent toujours de suivre leur exemple. Heureusement que selon le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, ils sont localisés et leurs mouvements suivi. « Nous avons fait des efforts pour aller chercher certains militaires qui étaient en exil. Ils occupent des responsabilités au sein de l’armée. Il n’y a pas de raisons que les autres refusent de rentrer. Nous avons quelques irréductibles notamment, je vais les citer car il faut que vous le sachiez, le lt-colonel Gouanou, le capitaine Zadi, il y a un individu qui se fait appeler KB. Il se trouve dans la région d’Aboisso. Ce sont des gens qui sont perdus. Ils se promènent de pays en pays. Ils fomentent des coups. Ils ont des idées subversives. Ils recrutent de jeunes miliciens. Ils sont encore dans la logique d’attenter à la sûreté de l’Etat. On leur demande de rentrer. Certains ont été pris la main dans le sac», a révélé Paul Koffi Koffi au cours de l’une de ses tournées récemment à Sinfra. Mieux le ministre de la Défense soutient que les autorités ivoiriennes sont informées de ce qu’ils font. « On les suit à distance. Ce qu’ils font ailleurs on le sait. Beaucoup ont été mis aux arrêts. Il y a encore quelques officiers qui sont à l’extérieur à qui on demande de rentrer. Mais ils croient qu’ils peuvent perturber l’Etat de Côte d’Ivoire. Nous les invitons à rentrer. Le président de la République, dans sa volonté de pacification a fait que certains officiers ont recouvré la liberté. Ils occupent à nos côtés des responsabilités au sein de l’armée », a indiqué le premier responsable de l’armée ivoirienne.
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