Côte d’Ivoire: Mes Conseils à Certains Compatriotes Encore Dans L’adversité.

0
4

Dans la nuit du mercredi 4 décembre denier, j’ai été alerté sur un réseau social par une cousine en mission à l’étranger de ce que il y’avait des tirs à l’arme à Abidjan; c’est elle qui va m’informer que ces tirs ont été entendus  à Yopougon dans les environs du commissariat de police du 16 è arrondissement. Elle craignait pour ses compatriotes et sa petite famille qu’elle a laissée au pays.

Je lui dis que c’est bien elle qui m’informe et aussitôt je lui promis d’activer mes sources d’informations pour en savoir davantage.

J’appelle un ami médecin résident à Yopougon. C’est moi qui vais à mon tour informer ce dernier sur ce que je venais d’apprendre. Grand fut son étonnement, et il m’annonça:‘’ Il n ya rien de spécial à signaler. Je constate que les gens vaquent à leurs occupations habituelles à cette heure de la nuit (22 h15’’).  A 22 h 30 (TU), je capte RFI pour suivre la dernière édition d’Afrique Soir.

Dans les titres, le présentateur de nuit Zéphyrin Kouadio annonce qu’il ya eu des tirs à Abidjan, une opération de la police contre un fumoir (de drogués).

Lorsque Stanislas Ndayishimiyé, le correspondant de RFI à Abidjan, prend l’antenne, il précise que ces tirs sont une opération de police contre un fumoir citant le Ministre ivoirien en charge de la défense Paul Koffi.

RFI nous apprend que ces tirs ont eu lieu entre les forces de la police et les occupants du fumoir (‘’beuverie’’ de drogués) qui auraient  riposté par des armes.

J’ai eu la chance d’entrer en contact avec une haute personnalité de la république ;  elle m’informe qu’il ya rien de bien grave, que je pouvais tranquilliser mon entourage et nos compatriotes à l’étranger.

J’imagine l’état d’esprit de ma cousine que j’ai mise en standby, le temps d’en savoir plus afin de la rassurer. Je la tranquillise quelques minutes après ma partie de chasse à l’information de sources dignes de foi.

De la suite de mon entretien avec ma cousine désormais apaisée, je tire les conclusions que les ivoiriens reviennent de loin. Vivement que certains compatriotes arrêtent de rêver débout. Il faut passer à autre chose. Les stigmates de la crise post électorale et le traumatisme de la décennie calamiteuse (2000-2010) sont encore vivants et vivaces dans les cœurs et les esprits.

Franchement il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir et pire sourd que celui ne veut pas entendre. Avec Ramses de Kimon,  certes qui ne risque rien, n’a jamais rien, mais le chanteur émérite de reggae de l’orchestre de l’université, précise  que les temps ont changé… Oui les en Côte d’ivoire, les temps ont changé…  en Afrique aussi. Sachons également qu’il ya des risques suicidaires qu’il ne faut jamais prendre.

Avec le Président Alassane Ouattara, le premier succès, c’est la tranquillité dans laquelle baignent actuellement les ivoiriens. La liberté d’aller et de venir ; la liberté de circuler de porbouet à abobo,  de yopougon à bengerville, sans entendre de coups de sifflet intempestifs de la police des temps jadis et les rodéos apocalyptiques du CECOS, mort de sa plus belle mort.

A nos compatriotes qui, sait on jamais, ont encore des velléités de reconquête du pouvoir d’état  par les armes, qu’ils sachent une bonne fois pour toute ; les ivoiriens, les vrais patriotes, n’accepteront toute dérive de quelque nature que ce soit. La communauté internationale (la CEDEAO, l’UA, l’ONI) ne peut accepter une aventure sans lendemain. Ni en Côte d’ivoire, ni ailleurs en Afrique. Même Minou, le chat de mon voisin qui a erré durant la crise postélectorale sans sa nourriture habituelle, n’est prêt à accepter une déstabilisation de la Côte d’ivoire. Il a trop souffert, le pauvre félin.

La seule voie pour arriver au pouvoir, ce sont les urnes, c’est ce chemin qu’Alassane Ouattara a emprunté pour y parvenir malgré touts les obstacles artificiels et absurdes qui lui ont été tendus par l’ancien régime.

‘’Peace and love’’ tel devrait être notre leitmotiv à tous. Avec la vision du Président Alassane Ouattara, mettons résolument le cap sur l’émergence de la Côte d’ivoire à l’horizon 20020.  Les sillons pour y parvenir sont déjà visibles à Abidjan et à l’intérieur du pays. Yes, we can!

Auteur :

Source :

Commentaires facebook

Mettez votre commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here