De Quel Retour Sécurisé De Ses Cadres Parle Le FPI ? Combien De Ses Cadres Rentrés Et Abattus Sous Le Président Ouattara ?

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A la demande du Front Populaire Ivoirien (FPI), le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko a discuté des modalités du retour des exilés et refugiés ivoiriens, militants, sympathisants, et cadres du FPI qui se sont retrouvés en exil dans certains pays par crainte de représailles. « Le Front Populaire Ivoirien est venu avec une délégation pour rencontrer le Ministre d’Etat pour parler du retour sécurisé des exilés et de l’état général des refugiés. Avec le Ministre d’Etat, nous nous sommes mis d’accord, sur les modalités de retour sécurisé de ces réfugiés », avait déclaré ce jeudi 19 décembre 2013, le cinquième Vice-président chargé de la Défense et de la Sécurité du FPI, N’guessan Amani Michel, ex-ministre de la Défense, sous Gbagbo. Or donc, il y avait une sécurité des citoyens, de la personne humaine à garantir en Côte d’Ivoire ? Et pourtant, un certain Article 125 a fait son effet destructeur et calcinant sur des ivoiriens et même des non-ivoiriens, qui ne désiraient que vivre paisiblement sur le sol d’Houphouët Boigny, qui est aussi le leur. Et cela se passait sous le règne du Front Populaire Ivoirien (FPI). Ce parti qui aujourd’hui, parle de « retour sécurisé de ses militants et cadres » qui, après avoir bombé les muscles et défié le monde entier, avaient pris la clé des champs dès le premier coup de tonnerre. Or donc, il y avait une sécurité de la personne humaine à garantir en Côte d’Ivoire ? Depuis l’arrivée aux Affaires du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, le FPI a-t-il déploré la perte d’un seul de ses militants, d’un seul de ses cadres résidents ou rentrés d’exil ? Le Président Alassane a montré au monde entier qu’il n’est ni un revanchard ni un sanguinaire, assoiffé de sang humain qui vivifierait son pouvoir. « Il appartient à chacun, au gouvernement et au front populaire ivoirien, de rencontrer les exilés et les réfugiés pour discuter du retour de tous ces frères en Côte d’Ivoire », avait poursuivi M. Amani N’Guessan. Comme il le dit si bien, c’est à eux d’aller dire aux exilés ce qu’est la Côte d’Ivoire sous Ouattara. Ne plus brandir le chiffon rouge du « retour sécurisé » comme si des canons étaient pointés aux quatre coins du pays pour les faire passer de vie à trépas, dès leur retour sur le sol ivoirien. Qu’ils aillent leur dire qu’ils sont nombreux, les militants et cadres du FPI, à circuler librement, vaquant à leurs affaires et certains mêmes, allant jusqu’à tenir des propos incendiaires au cours de leurs tournées. De quelle sécurité parle donc le FPI ? La sécurité de la personne humaine ou l’absolution de toute faute commise par la personne humaine ? Il faudrait bien que nous utilisions les mots et les termes à leur place dans la langue de Molière que nous manions tous aussi assez bien, à force de la pratiquer. Un chat noir n’est pas un chat blanc, bien qu’il soit chat. Ainsi, quiconque n’a rien à se reprocher sauf  d’être militant ou cadre du FPI, peut rentrer dans son pays et vaquer tranquillement à ses affaires. Cependant, quiconque, soit-il militant de base ou cadre du FPI, à qui quelque chose est reprochée, doit être entendu par la justice. Car sous la gouvernance d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est redevenue un Etat de droit. Sinon, ce serait le citoyen qui se sentirait victime oubliée, qui se ferait justice soi-même et bonjour à l’Etat Sauvage. Que Dieu garde la Côte d’Ivoire de ce chaos. Selon le Haut-commissariat aux réfugiés, en novembre, plus des deux tiers des réfugiés, près de 220.000 personnes sur plus de 300 000 ivoiriens qui s’étaient enfuis vers les pays voisins ou de la sous-région ouest-africaine sont rentrés. En provenance du Ghana et du Libéria, le HCR accueille toutes les semaines des convois de près de 200 exilés. Pour terminer, le Ministre Hamed Bakayoko a assuré que « Personne ne sera arrêté à l’aéroport ou à la frontière dans le cadre d’un retour ». C’est cela la nouvelle Côte d’Ivoire, un Etat de droit où il fait bon vivre.

 

 

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