Hamed Bakayoko Rassure : « Même Si Katina Rentre… »

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Le ministre de l’Intérieur a reçu, hier, les vœux de la nouvelle année 2014 de ses collaborateurs. Hamed Bakayoko a réitéré l’appel du chef de l’Etat en faveur du retour au pays des exilés de la crise postélectorale de 2010.

Tous les pro-Gbagbo en exil peuvent rentrer en Côte d’Ivoire, y compris ceux qui ont un contentieux avec la justice ivoirienne, à en croire Hamed Bakayoko. Lors d’une cérémonie de présentation des vœux de ses collaborateurs, à son cabinet, au ministère de l’Intérieur, à Abidjan-Plateau, le ministre de l’Intérieur a salué l’arrivé, hier matin, de Marcel Gossio, ancien directeur du port d’Abidjan, avant d’assurer que tous ceux qui lui emboîteront le pas ne seront pas inquiétés. « J’ai dit à la direction du Fpi qu’il est vrai que la Côte d’Ivoire a émis un mandat d’arrêt contre Koné Katinan, mais s’il arrive demain à l’aéroport, on ne peut pas l’arrêter », a-t-il indiqué. « Parce que si on l’arrête, on va dire : ‘‘vous n’êtes pas sérieux, vous dites au gens de rentrer, ils viennent, on les arrête’’ », a-t-il ajouté. Cependant, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a souhaité que ceux qui viennent soient guidés par un esprit républicain. « Evidemment, a-t-il indiqué, tout cela doit s’accompagner d’un esprit de paix, de réconciliation. Celui qui vient avec des idées bizarres, nous aussi, on fait notre travail », a-t-il mis en garde, avant d’insister sur la volonté d’Alassane Ouattara de rassembler tous les Ivoiriens autour de la construction de la Côte d’Ivoire émergente. Hamed Bakayoko a également félicité ses collaborateurs, notamment les forces de sécurité qui ont contribué à réduire l’insécurité dans le pays. M. Bakayoko a demandé aux policiers d’inspirer confiance aux populations. « La sécurité est la porte d’entrée dans tous les processus de développement », a-t-il fait savoir. Le ministre a également déroulé son programme sur l’année 2014. «Notre priorité pour 2014 sera un meilleur déploiement des effectifs de sécurité, en fonction des zones criminogènes », a-t-il souligné, précisant que les communes d’Abobo et de Yopougon « où il y a plus de crimes » sont moins nanties en commissariats et en véhicules. Cette année sera également consacrée au règlement de problèmes des dozos, à en croire le ministre de la Sécurité. « On ne peut pas faire disparaître le dozo, mais il faut qu’il reste ce qu’il est : une réalité culturelle, mais pas un agent de sécurité », a-t-il expliqué, avant d’annoncer une opération de cantonnement de la confrérie de chasseurs traditionnels.

 

 

 

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