Elections démocratiques et apaisées en Côte d’Ivoire: les assurances du président Alassane Ouattara

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En marge du sommet Royaume-Uni-Afrique, organisé à Londres, le Président de la République, Alassane Ouattara, a été l’invité de la Chatham house, Prestigieux Think Tank Britannique pour animer une conférence sur son pays. Celle-ci avec pour thème : « Élection en Côte d’Ivoire, assurer la stabilité et l’inclusion ». Il y avait à ses côtés, son homologue du Ghana, le Président Nana Akufo-Addo.

A cette occasion, le N°1 ivoirien a tenu à dissiper les inquiétudes et rassurer que toutes les dispositions qui sont en train d’être prises pour créer les conditions de l’organisation une élection apaisée. Et comme première justification, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’une nouvelle Constitution impersonnelle, loin de celle tripatouillée après le décès de Félix Houphouët-Boigny, a-t-il indqiué.

C’est dans ce cadre qu’il a souligné la mise en place de la Commission électorale indépendante (CEI), qui a été revueselon les recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp).

Le président sur a rappelé qu’en 2012, qu’avec l’aide du National institut democratic, le gouvernement et les partis de l’opposition se sont accordés sur la composition de la Cei. « C’est elle cette Cei qui a organisé la présidentielle de 2015 qui s’est déroulée dans de très bonnes conditions, les législatives en 2016 et le référendum sur la Constitution la même année. Elle a également organisé les municipales et régionales en 2018 ainsi que les sénatoriales, qui se sont déroulées sans heurts ».

Il rassure « L’élection sera apaisée parce que ‘’la Cei actuelle a demandé l’assistance des Nations unies, de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) ».

Pour le président Ivoirien son pays n’a rien à cacher en ajoutant que les discussions sont actuellement en cours avec les partis de l’opposition pour la modification du code électoral.

A ces dispositions administratives, le chef de l’Etat que celles à la sécurité, il affirme qu’il n’y a pas d’inquiétude puisque le pays n’est plus dans le schéma de 2010.

« L’armée a été réunifiée, elle est aujourd’hui républicaine. Il n’y a plus de miliciens. C’est en raison de cette embellie sécuritaire que les Nations unies ont décidé du retrait des Casques bleus en 2016. À propos des Nations unies, la Côte d’Ivoire a été élue et a siégé au Conseil de sécurité de l’Onu de 2018 à 2019, comme membre non permanent. A cette occasion, il a partagé son expérience de sortie de crise et montrer ainsi la voie à tous les pays où se trouvent encore les Casques bleus ».

Parlant de la nouvelle Constitution, il a égrené certains points. Il s’agit de la création du poste de vice-président est une garantit de  continuité de l’exécution du programme du Président élu, eu cas d’empêchement. Il poursuit : « A cela s’ajoute la création du Sénat dans le pouvoir législatif qui tient compte des spécificités des collectivités décentralisées et la création de la Chambre des rois et chefs traditionnels, à l’image du Ghana. Cette organisation au règlement non juridictionnel de certains conflits. Il a aussi mentionné la réorganisation du pouvoir judiciaire avec une Cour suprême qui comprend une Cour de cassation et un Conseil d’État. Et a renseigné sur la Cour des comptes ».

Le président s’est félicité de l’embellie économique de son qui dit-il, se porte bien, contrairement à la situation chaotique dans laquelle, il l’a pris en 2011.

«  A force de travail, la Côte d’Ivoire a un taux de croissance en moyenne de 8% par an depuis 2012. Elle fait partie des dix pays au monde qui ont les plus forts taux de croissance. En neuf ans ». Il n’y a que la Corée et la Chine qui ont réussi ce résultat. Toutes ces prouesses ont été possibles, tout simplement parce que les ivoiriens ne se sont pas laissés gagner par le découragement après la crise postélectorale. Les nombreuses réformes engagées dans tous les domaines ont permis à la Côte d’Ivoire, de sortir des sentiers battus », s’est-il réjouit.

Auteur : Fatim Bayo

Source : Lementor.net

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