Un remaniement ministériel est de plus en plus imminent en Côte d’Ivoire. Plusieurs sources annoncent ce projet que caresse réaliser le Président de la République dans les jours à venir. Selon certaines de nos sources, qui font jusqu’à affirmer que le remaniement du gouvernement aura lieu dans deux semaines, affirment deux ministres ayant des ambitions présidentielles, seraient sur la sellette et dans des fauteuils éjectables.
Il s’agit des Albert Toikeusse Mabri, en charge de l’Enseignement supérieur et Marcel Amon-Tanoh, ministre des Affaires étrangères. Depuis un moment, il se murmure sur toutes les lèvres que les deux ministres nourrissent des intentions de candidature au scrutin présidentiel du 31 octobre prochain.
C’est une situation que certains présentent comme un dilemme pour le chef de l’Exécutif ivoirien. Et pourquoi ? Il se murmure que l’un des deux ministres concernés devrait être réaffecté à tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), en remplacement de l’ancien président de cette institution, Charles Koffi Diby, décédé le 7 décembre 2019 dernier. Ce qui entrainerait l’éjection de l’autre et cala s’assimilera à une séparation.
La notion de dilemme prend tout son sens, parce que nous sommes dans une année électorale. Et selon notre source, le chef de l’État, n’a pas encore tranché, parce que d’un côté. Il ne souhaite pas divorcer d’avec Marcel Amon-Tanoh, l’actuel ministre des affaires étrangères, un de ses fidèles collaborateurs de plusieurs décennies, juste après qu’il vienne de le faire avec un autre, Guillaume Soro.
Le faisant, le choix de Mabri Toikeusse, à la tête du Cesec sera confirmé, dit-on. « Un choix qui obéit au respect d’une logique régionale. Car depuis l’accession de l’actuel président au pouvoir en 2011, le président de cette institution a toujours été originaire de l’Ouest. Ça serait justement le cas de Toikeusse Mabri », confirme notre source.
Il y a cependant un hic des deux côtés. Car, jusqu’ici, les deux ministres qui sont loin d’être le choix du président Ouattara, si celui-ci ne se représentait pas, ne semblent pas pour le moment renoncer à leurs intentions de candidatures à ces prochaines présidentielles d’octobre.
Pour le moment, seul président Alassane Ouattara détient la solution à cette situation au sein du RHDP, devenue le plat de résistance de toutes les conversations politiques en Côte d’Ivoire. Et l’opposition s’en réjouit et en parle avec le sourire au bout des lèvres.
Source : Lementor.net
