Franchement qu’on ne compte pas sur moi pour avoir la fine bouche ou la langue de bois. S’il ya des personnes en Côte d’ivoire et à l’extérieur, qui croient en la réconciliation nationale version Charles konan Banny, Président (en fin de mission) de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), il y’en a que deux, pas plus ! Il s’agit de Banny lui même et son Porte parole, Franck Sran Kouassi.
Quand on est incapable, diantre pourquoi dans ce pays, on n’a pas le courage de le reconnaître ses limites et donner l’occasion à une personne plus compétente pour faire ses preuves.
Voilà une commission réconciliation qui s’est elle-même fixée comme feuille de route depuis sa création :’’ on a pas d’argent, on a pas d’argent’’. Si vous n’avez pas d’argent, pourquoi tenez-vous à être accrochés comme des ‘’Apkhanis’’ (Chauves souris) à cette mission si haute de noblesse ? Un véritable sacerdoce.
Le Porte parole de la CDVR Franck Sran Kouassi , gagnerait à être plus sage moins arrogant : lorsque à la faveur d’une interview qu’il vient d’accorder au quotidien ‘’le Patriote, le journaliste lui pose la question :
‘’Finalement, d’aucuns pensent que le manque de moyens brandi à chaque fois par la CDVR pour justifier les retards, devient une excuse.’’
Réponse : ‘’On peut dire les choses comme cela pour ceux qui aiment la polémique stérile. Mais la réconciliation nationale est tellement quelque chose de sérieux qu’on ne peut s’appuyer sur telles inepties ou arguties pour juger l’action de la CDVR…’’
C’est discourtois, c’est un manque de respect pour le ivoiriens ; une réaction qui cache mal une fébrilité et un manque d’humilité et d’arguments.
Je veux bien comprendre que, le fait de se retrouver à ce poste de ‘’porteparolat’’ peut enivrer mon jeune frère Franck Sran Kouassi , au point de se laisser aller, mais être porte parole d’un organe aussi important que la CDVR nécessite un peu d’élégance et de retenu.
Je me souviens encore, du zèle inutile d’ un certain Franck Anderson Kouassi du CNCA à qui j’avais, au lendemain du face à face ADO-Gbagbo, entre les deux tours de la présidentielle 2010, rappelé le Principe de Peter dans une lettre ouverte publiée par la presse à l’époque.
Le hasard faisant les choses, ce matin alors, je n’avais pas encore décidé de produire la présente opinion, j’ai publié via les réseaux sociaux une réflexion ; sur le principe de Peter que voici :
Pourquoi tout va mal’’…En effet l’extrait de cet ouvrage qui suit est révélateur ; lisons: ‘’Le principe de Peter vous plongera dans l`émerveillement, en vous faisant découvrir que votre patron, votre chef de service,… sont moins compétents que vous ne le croyez. Vous serez étonné de constater que, malgré cette incompétence, ils ont pu s`élever aussi haut dans l`échelle sociale… les postes de commande ne sont pas toujours entre les mains des élites…’’ ajoutons des plus brillants et méritants, hélas!
(extrait livre ‘’pourquoi tout va mal’’ Auteurs: Jean Peter , Raymond Hull .Editeur : LGF – Le livre de poche ).
A titre de rappel ; voir la lettre complète : http://news.abidjan.net/h/383197.html
Et ironie du sort hier c’était un Frank au CNCA et aujourd’hui c’est un autre Frank à la CDVR
La réconciliation n’a pas besoin d’une démarche ou une méthodologie comme si on soutenait une thèse d’état ou un doctorat de 3 è cycle.
Voici le plan de thèse de l’impétrant Charles konan banny.
Thème : la réconciliation nationale dans la tournante, comment est elle vouée à l’échec
Sous thème: tableau de plan de la mission de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR).
1 / phase quantitative
2/ phase quantitatif
Et puis un point 3, un point, 4 …et quoi encore ?
Lisons l’envolée lyrique du porte parole de la CDVR noyée dans une explication théorique dont lui seul parvient à dénoter ou décoder les contours :
‘’ Cette deuxième phase dite qualitative a été mise en route depuis le mercredi dernier, sur l’ensemble du territoire national. Elle est exécutée par les 13 commissions locales. Avant elle, il y a eu la phase quantitative qui, elle, était une sorte de sondage fait auprès des populations. La phase qualitative est, elle, dédiée au dialogue. La phase quantitative qui incombait à la CDVR, s’est faite à travers des entretiens individuels, les ateliers thématiques, des focus group….’’
Et patati et patata. Il faut arrêter d’infantiliser les ivoiriens
Si le ridicule pouvait tuer, le pistolero Frank dégaine ‘’ Si la CDVR échoue, cela voudrait dire que la Côte d’Ivoire est mal partie. Et si elle est mal partie, cela veut dire que le Président Ouattara a échoué’’
Quel raccourci et quelle prétention ! Excusez moi, c’est n’importe quoi mon cher Sran Kouassi.
En quoi l’échec de Banny peut être l’échec du Président Ouattara qui remis le pays au travail et s’est fixé comme objectif clairement indiqué à ses compatriotes : à savoir faire de la Côte d’ivoire un pays émergeant à l’horizon 2020.
Le pays va mieux qu’il ya de cela trois ans avant l’avènement du Président ADO à la magistrature suprême. Le pays est en chantier et l’avenir est prometteur.
Certes il reste beaucoup à faire, mais il ya un mieux être, aux lendemains de l’ère de ceux qui avaient abimé la Côte d’ivoire.
Au total, et fort heureusement le délai imparti à Banny pour réconcilier les ivoiriens arrive très bientôt à terme alors qu’il n’a même pas pu réconcilier deux petits pigeons des années après ; quand on sait que, essoufflé par la mission qui dépasse largement ses compétences, Charles Konan Bany a déclaré publiquement: ‘’Je n’aime pas les prolongations dans les matchs. J’aime quand le match se joue dans le temps réglementaire ‘’
Et comme une pirouette, et en tandem (ce mot vous interpelle certainement) avec son porte parole, banny met dans la bouche de Franck Sran Kouassi : ‘’Mais cela ne veut pas dire pour autant que si les prolongations s’imposent, il ne va pas les jouer.’’
Soyons sérieux, dans les rues de Treichville, d’Adjamé ou de yopougon ; les enfants diront : ‘’foutaise !’’.
J’ai cherché une conclusion pour sonner le glas à Charles Konan Banny et lui dire haut et fort ce que je pense à la fin du match si éprouvant pour lui :
C’est en malinké que je puis m’exprimer en guise d’épilogue : ‘’ Championnat kôlô , Ni itéssé, Ibèbôhi’’, traduisez ‘’si vous êtes incapable, rendez le tablier’’
Si c’était les ‘’printaniers’’ arables, ils diraient simplement à Banny : ‘’ dégage !’’
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