La Côte d’Ivoire, géant mondial du cacao, se trouve à un carrefour crucial. Premier producteur de fèves de cacao, le pays est confronté à un paradoxe : malgré cette richesse, la majorité de la valeur ajoutée est récoltée hors de ses frontières. La transformation locale du cacao représente donc un enjeu économique majeur pour l’avenir du pays.
La transformation du cacao en produits finis ou semi-finis est une étape clé pour retenir une plus grande part de la valeur ajoutée. Cela implique des investissements conséquents dans les infrastructures industrielles, la formation technique et le développement de marchés intérieurs et extérieurs pour les produits transformés.
La production de cacao doit également répondre à des critères de durabilité. La déforestation et l’épuisement des sols sont des problèmes persistants. La transformation locale doit donc s’accompagner d’une politique environnementale forte, garantissant la pérennité des ressources naturelles du pays.
La transformation du cacao est aussi une opportunité pour diversifier l’économie ivoirienne. En développant des industries liées au cacao, le pays peut réduire sa dépendance aux fluctuations des prix des matières premières sur le marché mondial.
La transformation du cacao en Côte d’Ivoire est plus qu’une nécessité économique; c’est une question de souveraineté et de vision à long terme. En relevant ce défi, la Côte d’Ivoire peut s’assurer une place de leader non seulement en tant que producteur de cacao, mais aussi en tant que créateur de richesses durables pour ses citoyens.
Source : Lementor.net
