Si Damana Adia Pickas, Le Bras Séculier Du FPI En Déchirure, Etait Conté

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Une fois encore, il fait parler de lui, le triste sire. Damana Adia Pickas, car il s’agit bien de lui. Membre de l’ex-Galaxie Patriotique et ex-membre de la Commission Electorale Indépendante (CEI) où il avait l’honorable titre de Commissaire central. Bien qu’ayant pris ses jambes à son coup tel un véritable pleutre après avoir posé un acte de ‘’bravoure’’ en tant que spécialiste en déchirure dont il refuse d’assumer les conséquences, l’homme se retrouve en exil. De cet exil plus que tumultueux, il veut que l’on parle de lui. Cependant, la Côte d’Ivoire et le monde retiennent qu’il était le représentant de Laurent Gbagbo, celui-là même qui a arraché la feuille des résultats partiels de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, des mains du porte-parole de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et cela, en direct sur la RTI, le 30 novembre 2010 à Abidjan. Selon le quotidien l’Inter N° 4677 du mercredi 8 janvier 2014, dans un article intitulé ‘’Les exilés disent non à Ouattara, « Des responsables de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil (COPIE), issus des divers camps de réfugiés au Benin, au Togo et au Ghana, se sont retrouvés pour se présenter les vœux de nouvel an mais aussi débattre de la question portant sur les appels au retour au bercail ». Selon le journal, l’invitation du Président de la République a été accueillie par la négative par le président de la COPIE : « Ouattara ne tient jamais ses promesses. Ce qu’il dit, étant toujours contraire à ce qu’il fait ». Cette affirmation correspondant à quelqu’un d’autre, bien différent du Président Alassane. Suivez notre regard. Et de conditionner leur retour par des « conditions inacceptables », mises ensemble. « La question des exilés n’est pas une question isolée, détachable de l’ensemble de la crise postélectorale. Son approche et sa résolution doivent donc se faire dans le cadre général de sortie de crise. Il faut pour se faire en plus des exilés, songer également à la libération totale de tous les prisonniers politiques, civils et militaires. Dont le plus illustre d’entre eux, le Président Gbagbo. Il faut que tout le monde sache que sa seule libération réglerait 90 %  des problèmes et justifierait le retour des exilés ». Condition impossible d’un rêveur éveillé. Tous les prisonniers civils ou militaires, libérés ou encore en détention dont, Simone Gbagbo, Amiral Faussignaux, Gal Dogbo Blé, Mao Glofiéi, Abey Jean-Noel, Désiré Dallo, Blé Goudé, Désiré Dallo, pour ne citer que ceux là, peuvent-ils être condamnés d’un même crime, d’une même faute ? Chacun à son niveau, a sa responsabilité engagée quelque part. Alors, exiger la libération de tous, est un rêve impossible. Il faut que chacun soit jugé, condamné ou relâché pour faute de preuve. Car ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, ne nous est pas tombé sur la tête, ne venant de nulle part. Il y a bien eu des acteurs plus ou moins actifs. C’est le lieu de savoir qui a fait quoi ? Malgré ces nombreuses zones d’ombre, le sieur Damana se permet du fond de sa cachette, de lancer au Président Alassane : « Nous invitons donc le chef d’Etat à prendre dans cette optique, une loi d’amnistie générale qui pourra rassurer tout le monde ». Quelle légèreté ! N’est-ce pas là une occasion pour chercher à se positionner favorablement aux yeux de leurs militants, dans la guerre de leadership qui oppose son clan à ceux de Blé Goudé et de Touré Zéguen ? Il faut rappeler que parmi les réfugiés au Ghana, la galaxie patriotique n’a pas particulièrement fait de la solidarité, son cheval de bataille. En leur sein, de nombreux groupes sont nés et se haïssent à souhait. Le premier groupe dirigé par Blé Goudé Charles, a toujours damé le pion aux autres groupes dirigés par Damana Adia Pickas et Touré Moussa Zéguen. Blé Goudé étant en prison, Damana ne cherche-t-il pas là, une occasion pour tirer le drap à son profit ? Pour prendre une loi d’amnistie, il faut d’abord que des personnes aient été jugées pour une faute. Il faut que certaines aient reconnu leur part de responsabilité et même, pourquoi pas, présenter des excuses ? Alors que le FPI et la Galaxie Patriotique, se prenant pour le nombril de la Côte d’Ivoire, se mettent très loin du repentir. C’est un mot qui ne doit exister ni dans leur esprit ni dans leur vocabulaire. Ils pensent, vus leurs comportements et langage guerrier, que sans eux, le pays ne peut bouger. Ils sont les légitimes citoyens de cette terre d’Eburnie, citoyens qui ont subit des torts. Jamais, ils ne veulent reconnaitre avoir fauté, un tant soit peu. Que sans eux, ils le soutiennent, il n’y aura jamais de paix en Côte d’Ivoire. Vive le pouvoir des vaincus qui menacent. Malheureusement pour le FPI et ses bras séculiers dont Damana Adia Pickas, le spécialiste en déchirure de document électoral, la Côte d’Ivoire est au travail malgré leur absence, et le pays avance résolument vers son essor qui avait été plombé durant plus d’une décennie de pouvoir des refondateurs. Les chiens aboient, la caravane passe.

 

 

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