Un campement d’éleveurs, situé à une dizaine de kilomètres du village de Leomibouo, dans le département de Bouna, a connu une matinée mouvementée le mercredi 28 décembre 2016. Ce campement a été attaqué dès 6 h du matin par des individus masqués qui ont emportés plus de 40 millions de FCFA et plus d’une centaine de bœufs. Selon les témoins sur place, « les malfrats seraient une dizaine d’individus encagoulés, venus à motos et armés de fusils d’assaut ». Les témoins poursuivent pour ajouter que les bandits qui semblaient bien informés, se sont fait conduire chez le vieux Noufé, le plus fortuné du campement de 60 habitants à qui « ils ont exigé la recette de la vente d’une trentaines de bœufs ». Pendant cet interrogatoire, le vieux Noufé qui voulait faire de la résistance, a reçu une balle dans la jambe et un coup de pilon sur la tête. Après avoir récupéré l’argent, ils ont incendié les cases du campement et se sont emparés des bœufs de l’infortuné ainsi que d’autres bœufs du campement avec lesquels ils ont disparus dans les broussailles. La brigade mobile de la gendarmerie de Bouna saisie, a diligenté une enquête qui a permis de mettre la main sur deux personnes qui serait suspectées d’appartenir au groupe des malfrats. Quand au vieux Noufé, il a été évacué d’urgence à l’hôpital général de Bouna. Une fois encore, c’est la ville de Bouna dans la région du Gontougo, qui fait parler d’elle en matière d’insécurité. Heureusement qu’en cette fin d’année et au cours de cette autre attaque, l’on n’ait pas eu à déplorer de perte en vie humaine. Pourquoi donc trop de violence en cette région.
Khalil Ben Sory
Lementor.net
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