Sept (7) décembre 1993 – sept (7) décembre 2016. 23 ans, presqu’un quart de siècle déjà, que Félix Houphouët Boigny, le bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne, s’en est allé, laissant derrière lui, ses enfants, poursuivre son œuvre. Comme le temps passe vite. En ce jour anniversaire de son départ, tous les ivoiriens et non ivoiriens frères et sœurs qui l’ont connu, ses petits enfants et arrières petits enfants qui ne l’ont pas connu mais qui cependant ont entendu et continuent d’entendre parler de lui et son œuvre gigantesque pour la Côte d’Ivoire moderne, comme un seul homme, envoient vers lui, une pensée profonde et reconnaissante. « Repose en paix, homme de paix et veille toujours sur tes enfants pour construire ensemble, la Côte d’Ivoire », lui disent-ils en pensée. Tu aurais eu 111 ans aujourd’hui, repose en paix pépé. Toi qui en dehors de la paix comme religion, tu as laissé en héritage, de riches et célèbres citations : « L’homme qui a faim, n’est pas un homme libre. Il n’a ni la force ni le temps de s’élever au-dessus des contingences immédiates afin de se comporter en être pensant », « J’ai la haine de la haine et je désapprouve toute violence dans les rapports entre les hommes », « Le dialogue est l’arme des forts et non des faibles, c’est l’arme de ceux qui font passer leurs problèmes généraux avant les problèmes particuliers, avant les questions d’amour propre », « Dans la recherche de la paix, de la vraie paix, de la paix juste et durable on ne doit pas hésiter un seul instant, à recourir, avec obstination au dialogue » et « Il n’y aura pas de paix tant que la force paraîtra l’unique recours possible pour dénouer des situations intolérables », à méditer. Repose en paix.
Celest-N’dri Konan
Lementor.net
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