Supposée Libération De Gbagbo: Si Le Ridicule Tuait

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Décor électrique, de grands jours. Militants excités à la limite du surréel. La joie était à son comble. Les militants du FPI étaient en pleine extase hier. Ils ont célébré la libération de Gbagbo annoncée exclusivement par « Radio FPI ». Gbagbo est enfin libre. Les prières du vieux Menekre ont été exaucées. La « Libéralisation » de son fils Gbagbo est une réalité.

A la rédaction, sur la boite électronique du lementor.net que de sollicitations, de questions et de commentaires sur la liberté provisoire qu’aurait obtenu le christ  de Mama. Nous insistons que c’est de la propagande bien ficelée depuis les officines du FPI. Gbagbo est toujours en prison et le procès du jour ne traitait pas d’une mise en liberté du concerné. Rien n’y fit. Nous allons même plus loin pour dire que ce jour, le procès avait pour objectif de permettre  à la défense comme à l’accusation  d’apporter des éléments pouvant justifier leur requête de maintient ou de mise en liberté provisoire de Gbagbo. Gbagbo, nous insistons a même refusé de prendre part au procès de ce jour surement avait trouvé plus important de se consacrer  à autres choses. La suite du procès, ce sera pour le 11 Novembre 2013 où les juges devront formellement se prononcer sur une quelconque libération de Laurent Gbagbo. Cependant, nous instruisons nos interlocuteurs que le 11 Novembre 2013, le procès pour une demande de mise en liberté conditionnelle ne sera pas une innovation. Me Altit et son client y sont passés déjà deux fois avec au bout du compte un refus poli de la CPI de libérer provisoirement le woody. Etayant, nous démontrons que la nouvelle posture de l’union Africaine vis-à-vis de la CPI va conforter la court sur le fait que si libéré, Gbagbo bénéficierait de tous ses réseaux d’amis au sein de l’Union Africaine pour échapper à un éventuel procès. Notre diagnostic est ferme. Gbagbo ne bénéficiera pas d’une liberté quelconque le 11 Novembre de cette année et même après. Son sort est scellé avec fermeté. Il devra répondre devant l’histoire de ses actes et de ceux de ses affidés. Nous leur disons que si la CPI ne voulait plus juger Gbagbo, il n’aurait jamais demandé l’extradition de Charles Ble Goude le mois passé. Ce sont des indices à ne pas ignorer.

Une heure après avoir expliqué ce qui nous paraissait logique et vrai. Nous avons un coup de fil d’un ami résidant dans la commune de Yopougon. Il nous dit ceci : « A Yopougon ici, c’est gâté hein, les patriotes ont pris d’assaut les maquis et quelques uns d’entre eux se regroupent dans les ruelles, leur leader vient d’être libéré selon eux ». Que se passe t’il donc ?  Un de nos collègues suggère qu’on contact un journaliste de la presse bleue. Ce qui est fait avec empressement et nous vous livrons la conversation pour partager avec vous le degré de bonne foi qui embellit le militantisme au FPI :

 

Lementor.net : « Mon frère, GBAGBO a vraiment été libéré provisoirement ? »

 

Lui : (Il hésite avant de…) « Mon cher, ici on vient de nous dire qu’il a été libéré et donc c’est la joie. En moins de quelques secondes, les maquis sont bourrés, ça boit, ça crie, ça chante comment comment. »

 

Lementor.net : « tu sais au moins que L’audience publique est fini et le verdict concernant la liberté provisoire a été fixée au 11 Novembre »

 

Lui : étonné bien sur « ah bon ? Si je dis ici que l’info de la liberté provisoire n’est pas VRAIE, je risque de me faire lyncher. J’ai compris. Je préfère me joindre à eux pour boire en faisant semblant d’ignorer la vérité. »

 

Voila ceux  à quoi nous avons eu droit en contactant un journaliste bleu, de l’opposition. Le rire était à son comble quand un ami conseilla de nous rendre à l’aéroport  afin de ne pas rater le retour par vol spécial, avec escorte de l’armée sud – Africaine du woody de Mama puisque selon les officines du FPI Koffi Annan se rendrait  à Abidjan avec la ferme mission de réinstaller Gbagbo  à la tête de l’état Ivoirien. La communauté internationale regretterait amèrement d’avoir aidé le verdict des urnes d’être respecté au lendemain des élections de 2010 consacrant la défaite de Laurent Gbagbo.

Si le ridicule pouvait tuer…

 

 

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