Côte d’Ivoire : La Banque Mondiale Appelle à « Faire Reculer De Manière Significative » La Pauvreté

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ABIDJAN, 6 novembre (Xinhua) — La Banque mondiale appelle à  » faire reculer de manière significative » la pauvreté en Côte d’Ivoire où près de 50% de la population vit avec moins d’un dollar américain par jour malgré une « croissance économique forte » depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011.

A l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, le directeur des Opérations de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, a déclaré avoir discuté avec son hôte des « voies et moyens » pour « faire reculer de manière significative » la pauvreté et « créer davantage de richesses » dans le pays, en s’appuyant sur les secteurs à « très forte croissance ».

Selon une note d’information de la présidence ivoirienne transmise à Xinhua, M. Diagana a indiqué avoir relevé les « progrès importants » réalisés par le gouvernement dans la mise en oeuvre de la stratégie d’accompagnement post-crise de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire.

Les engagements en dons et en prêts de la Banque mondiale entre 2012 et 2014 sont estimés 1,5 milliard USD et portent sur le renforcement de la gouvernance économique, la renaissance des infrastructures, l’amélioration des performances de l’agriculture et le développement du secteur privé.

Des « progrès significatifs » ont été réalisés dans divers domaines, notamment dans la réhabilitation des infrastructures et la disponibilité des services sociaux ainsi que dans le rétablissement des grands agrégats macroéconomiques avec le retour d’une « croissance économique très forte », assure le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire, classée parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde par le dernier rapport Doing business de la Banque mondiale affiche en 2013, après deux décennies de récession, un taux de croissance de 8,7% qui pourrait atteindre « les deux chiffres (10%) » en 2015, selon les autorités ivoiriennes.

« Ce n’est pas le taux de croissance on mange », se plaisent à dire des Abidjanais qui affirment ne pas « sentir » les effets de la croissance dans les ménages et dénoncent le coût élevé de la vie qui grève les revenus des travailleurs.

Xinhua

 

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