CIVILITES :
– La représentation locale d’Attécoubé
– Les élus
– Les commissaires politiques
– La RFR
– Le RJR
– Les secrétaires de sections
– Honorables chefs coutumiers et guides religieux
– La population d’Attécoubé (hommes, femmes et jeunes)
– Les associations
– Les compagnons de lutte
– Les journalistes
Tous en vos rangs et grades, je voudrais, du fond de mon cœur, vous dire infiniment merci pour votre présence, et plus particulièrement les populations d’Attécoubé, pour votre mobilisation car en l’espace d’une semaine, pour la deuxième fois, vous avez répondu massivement à mon appel.
Cette mobilisation est la traduction du soutien et de la considération que vous avez toujours eu pour moi, dans toutes les circonstances de ma vie. Une fois de plus merci et merci.
Pour la majorité d’entre vous, vous savez pourquoi nous nous sommes réunis ce samedi. L’information que j’ai donnée lors de mes tournées, chez vous, dans vos quartiers, à vos responsables dans la case et ici même le samedi 1er février dernier, il est opportun, que maintenant que j’ai l’assurance de votre soutien, que je la porte à la nation ivoirienne et au monde entier.
Chers amis de la presse, je voudrais vous remercier d’avoir répondu massivement à notre appel, ici dans notre merveilleuse commune d’Attécoubé qui m’a vu naître, m’a tout donné et a qui en retour je suis prêt à tout donné.
Dès l’érection d’Attécoubé en 1980 en commune, aux côtés du doyen Nkoumo Mobio, père bâtisseur de notre Attécoubé moderne et de nos illustres aînés, certains hélas ne sont plus de ce monde, paix et honneur leur soit rendu, femmes, vieux et jeunes de cette époque, chacun à son niveau s’est évertué non seulement à apporter sa contribution à la construction de cette commune mais également à asseoir les bases du PDCI-RDA sur les deux rives.
A mon humble niveau nous l’avions fait d’abord en tant que président de la jeunesse communale mais ensuite en ma qualité de Président de la JPDCI et enfin en tant qu’adjoint au Maire pendant plus de quinze ans. Pendant que les jeunes des communes plus aisées organisait » des vacances loisirs », nous sacrifions nos vacances avec d’autres amis, pour la plupart encore vivants, témoins de notre action et à qui je voudrais rendre ici un vibrant hommage, pour encadrer nos jeunes dans des activités » utiles » tel que les cours de vacances, les activités sportives, culturelles et j’en passe. Nous le faisions parce que nous ne voulions pas, eu égard au contexte de l’époque, que nos amis ne soient livrés à eux même et ne sombrent dans des activités délictueuses et répréhensibles tel que la drogue, l’alcoolisme etc, et de ce fait ne ratent l’avenir radieux, merveilleux promis à toute jeunesse studieuse et travailleuse.
En 1990, à l’avènement du multipartisme, alors que Houphouët-Boigny était dans une situation inconfortable, certains des nôtres abandonnaient le navire PDCI pour s’engager dans des aventures avec les nouveaux partis de l’époque. Nous sommes restés fermes dans nos convictions houphouëtiste, nous sommes restés PDCI-RDA et mieux nous sommes devenus Président JPDCI dans cette commune. Certains sont depuis revenus, d’autres y sont encore. Je ne suis donc pas un étranger à Attécoubé. Que ceux qui le disent se ressaisissent. On ne peut pas construire une nation dans la discrimination entre les populations. C’est dangereux !!!! Que l’on soit du nord, du sud, de l’est, de l’ouest ou du centre nous sommes tous ivoiriens. Tous ceux qui sont nés sur le sol d’Attécoubé, sont des fils d’Attécoubé.
Sans compter les années collèges, cela me fait donc un peu plus de trente trois ans que j’ai milité de façon active et assidue au PDCI-RDA.
J’y ai fait mes classes et mes armes et j’ai gravi tous les échelons, j’y ai consacré une bonne et généreuse partie de mon existence sur cette terre des hommes : physiquement, matériellement et financièrement et en toute honnêteté.
Après tant d’années de bons et loyaux services au parti du Père fondateur de la nation, j’ai décidé de partir car j’ai le net sentiment que le PDCI-RDA malgré mes états de service n’a plus besoin de moi.
Est-il besoin ici, de rappeler les péripéties des législatives de décembre 2011 ? Que dire des municipales et de l’après congrès du PDCI-RDA ?
Chers amis journalistes, que le PDCI-RDA veuille me pousser à la sortie qu’il ne se serait pas pris autrement. Juste vous dire que loyalement et avec dévouement, j’ai servi ce parti et les exemples et témoins sont légion.
Chers amis de la presse, après un peu plus de trente trois ans dans le parti du Père fondateur de la Côte d’ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, j’ai été abreuvé à sa source, à sa vision, à sa philosophie. Je reste et je demeure un houphouëtiste pour la continuation de son œuvre.
Je ne suis pas à la retraite ! Je suis apte et encore bon pour le service.
Chers amis journalistes, depuis donc le mardi 14 janvier 2014, j’ai pris ma carte de militant du Rassemblement Des Républicains (RDR). Je suis donc à compter de ce jour militant de base de la section RDR du quartier La Paix d’Attécoubé. Je me mets donc à sa disposition pour le bonheur de nos braves populations qui continuent de souffrir. Je me mets à la disposition du RDR pour apporter ma contribution à l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 sous la conduite éclairée de son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, lui qui, de tous les successeurs du Père de la nation, est celui qui est entrain d’agrandir les sillons tracés par Lui. Je pars sans rancunes. Je remercie tous ceux qui tout au Long de ces années ont lutté avec moi pour l’épanouissement des populations d’Attécoubé. Je leur dis de ne pas se décourager, la route est longue, mais nous y arriverons un jour. Je serai toujours là pour les populations d’Attécoubé. Je ne les abandonnerai jamais. Elles peuvent compter sur moi. Le combat continu.
Chers amis journalistes, voilà ce pourquoi je vous ai invité en ce samedi 8 février 2014.
Je reste à votre entière disposition pour répondre sans faux fuyants à toutes vos préoccupations.
Je vous remercie.
Fait à Attécoubé le samedi 8 février 2014
M’BA-COULIBALY Noel Jacob Idriss
Merci.
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