Abidjan, 8 sept (AIP)- L’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI), regroupant le Front populaire ivoirien(FPI) et ses alliés, suspend la participation de ses représentants aux travaux de la Commission électorale indépendante (CEI), pour exiger les postes de premier vice-président et de secrétaire général, tel que convenu avec le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.
Lors d’une conférence de presse animée lundi à Abidjan, la vice-présidente de cette coalition de partis politiques de l’opposition, Danièle Boni Claverie, a indiqué qu’il n’est pas question pour eux « de démissionner ou de quitter l’institution », mais d’amener le gouvernement « à respecter ses engagements » afin d’éviter que « tous les discours officiels sur la transparence ne demeurent plus au stade des intentions ».
Selon la conférencière, le retour à la table des discussions n’est pas conditionné « à la personne » du président réélu, Youssouf Bakayoko, mais « au symbole qu’il incarne » pour avoir été « un acteur de la page douloureuse de la Côte d’Ivoire » qu’il convient maintenant de tourner.
Elle affirme que « la CEI n’est pas un gâteau qui se partage pour faire plaisir ou récompenser quelques-uns » et espère que le gouvernement les invitera « à reprendre les discussions afin de parvenir à une commission consensuelle », gage d’élections transparentes et apaisées.
Le bureau de la CEI a été renouvelé vendredi, avec la reconduction de Youssouf Bakayoko au poste de président de cette institution. Les représentants de l’AFD-CI, celui du Mouvement des forces d’avenir (MFA) ainsi que ceux de l’Eglise catholique et des ONG non confessionnelles, qui étaient opposés au vote mécanique, n’ont pas pris part au scrutin.
AIP
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