1er Sommet Etats-Unis – Afrique : La 1ère Puissance Mondiale Veut Combler Son Retard

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Pour le 1er sommet Etats-Unis/Afrique, le Président des Etats-Unis, Barack Obama a venté les potentialités économiques de l’Afrique : « Nous ne pouvons pas ignorer la nouvelle Afrique qui émerge. Nous savons tous qu’il fallait à l’Afrique, une grande opportunité, un continent où la croissance est la plus forte au monde avec une classe moyenne émergente. Des entreprises en pleine croissance et des marchés de télécommunication prometteurs », déclarait-t-il. Poursuivant, il a annoncé 33 milliards de dollars d’aide publique et d’investissements privés qui seraient mobilisés en faveur de l’Afrique, dont 26 milliards pour le programme Power Africa, destiné à doubler l’accès à l’électricité en Afrique Subsaharienne. Cependant, il a insisté sur la responsabilité des dirigeants africains à instaurer un climat politique propice au développement économique. Les américains savent qu’avec un taux de croissance de 5 % par an, le continent africain a un taux de croissance beaucoup plus élevé que la croissance mondiale.

Obama exhorte les dirigeants africains à la bonne gouvernance

Le Président Obama a d’autre part insisté sur la responsabilité des dirigeants africains dans la mise en place d’un environnement politique propice au développement économique. Pour cela, il les a exhortés à ne faire que deux mandats successifs. « Aussi cruciaux que soient ces investissements, la clé de la prochaine ère de croissance en Afrique ne se trouve pas ici aux États-Unis, mais en Afrique. Le capital est une chose. Les programmes de développement sont une chose. Mais l’État de droit est encore plus important. Les gens doivent être capables d’envoyer des biens sans payer un pot-de-vin ou embaucher le cousin de quelqu’un. L’avenir appartient à ceux qui construisent, pas à ceux qui détruisent. Il est difficile d’attirer des investissements et extrêmement compliqué de bâtir des infrastructures et d’encourager l’esprit d’entreprise au beau milieu d’un conflit », préviendra-t-il. Le pays d’Obama qui lie bonne gouvernance, démocratie et investissement, aura fort à faire face à la Chine qui ne regarde pas trop de ce côté là.

Le 1er Ministre Daniel Kablan Duncan représentait le Président Ouattara

A ce titre, le 1er Ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a participé à quatre (04) tables rondes sur :

–          Les possibilités d’élargissement du partenariat Etats-Unis/Afrique pour une nouvelle ère de l’entreprenariat en Afrique,

–          Les marchés libres pour financer l’Afrique de demain,

–          Electrifier l’Afrique,

–          Le développement en matière d’infrastructures et la stratégie pour façonner l’avenir d’un continent en plein essor.

Il faut noter que le séjour du 1er Ministre Daniel Kablan Duncan a été meublé de nombreux rendez-vous avec de hautes personnalités de l’Administration politique américaine, de la haute finance internationale et du milieu des Affaires.

Rattraper le temps perdu ?

Le président des États-Unis qui reçoit l’ensemble des dirigeants africains à la Maison Blanche pour ce 1er sommet Etats-Unis/Afrique, 41 ans après la France (sommet France/Afrique en 1973) et six (06) ans après la Chine (sommet Chine/Afrique en 2008), entend combler son retard sur ses deux puissances concurrentes. Pour cela, le Président Obama promet que des entreprises américaines vont investir plus de 14 milliards de dollars après le sommet. Les africains avaient beaucoup fêté et fondé beaucoup d’espoir en Obama, 1er Président noir-américain des Etats-Unis. Un premier mandat difficile. Au cours de son second mandat, Obama multiplie les initiatives en faveur de l’Afrique dont ce sommet pour un développement de l’investissement américain sur le continent noir. Car il faut relever que sur plus de 300 milliards de dollars investis par les Etats-Unis, la grande partie va en Europe. L’Afrique ne bénéficie que d’à peine 1 %, soit 3 milliards de cette manne financière. En multipliant par 10, ce sont au moins 30 milliards de dollars qui viendraient en Afrique. Ce qui changerait fondamentalement le visage du continent noir.

La vision étriquée des entreprises américaines de l’Afrique

Les entreprises américaines n’ont pas d’information à jour sur l’Afrique. Ils ne s’informent que par les journaux alors qu’il faut se rendre sur place. Si bien que beaucoup d’américains pensent que l’Afrique, c’est un seul pays alors que ce sont 54 Etats bien différents avec leurs potentialités et leurs cultures. Il y a beaucoup d’opportunités à y saisir. Tout en espérant que ce 1er sommet Etats-Unis/Afrique va ouvrir de grandes avenues entre les Etats-Unis et l’Afrique.

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